
Alors que le constructeur britannique annonçait en début de semaine sa nouvelle trajectoire 100 % électrique à l’horizon 2025, le couperet est tombé seulement deux jours plus tard. Selon un communiqué publié le 17 février, et relayé par l’AFP, le groupe envisagerait de réduire ses coûts en diminuant sa masse salariale. 2 000 postes sont donc sur la sellette à travers le monde. Pourtant, lors de sa présentation digitale, Thierry Bolloré avait souligné ne vouloir fermer aucune usine dans le cadre de ce virage électrique. Le site de Solihull, au centre de l’Angleterre, abritera d’ailleurs la plateforme 100 % électrique de Jaguar.
Autre défi : Jaguar Land Rover s’est fixé le cap du zéro émission de carbone dans sa chaîne d’approvisionnement, ses véhicules et ses opérations d’ici à 2039. Au service de cette ambition, l’entreprise se prépare au déploiement du moteur à pile à combustible hydrogène propre. Le groupe s’engage à investir environ 2,8 milliards d’euros dans les technologies d’électrification et le développement de services connectés favorables à l’expérience client, ou encore dans les technologies d’analyse de données afin d’améliorer l’écosystème entourant le conducteur d’un modèle Jaguar ou Land Rover.
Enfin, pour mettre en œuvre sa nouvelle vision de la mobilité, Jaguar Land Rover compte approfondir sa collaboration avec Tata Group. Jaguar Land Rover est depuis 2008 une filiale à 100 % de Tata Motors, dont Tata Sons est l’actionnaire principal.