
Alors qu’un nouveau confinement se profile en France dans les prochaines semaines, l’industrie automobile allemande s’inquiète des options examinées par la chancelière Angela Merkel et les ministres-présidents des länder pour lutter contre la progression de pandémie en Allemagne. L’une de ces options serait, en effet, un confinement dur comprenant des fermetures d’usines comme ce fut le cas dans l’Hexagone lors du premier confinement de mars à mai 2020.
La production automobile garantit les revenus de nombreuses personnes, contribuant au financement des tâches de l’État, a indiqué la présidente de la Fédération de l’industrie automobile allemande (VDA), Hildegard Müller, au Handelsblatt. Le président de la Fédération des industries allemandes (BDI), Siegfried Russwurm, avait déjà mis en garde contre un durcissement du confinement, soulignant que l’industrie était le moteur de l’économie et de la prospérité du pays.
« Une fermeture forcée des entreprises toucherait non seulement durement les entreprises concernées, mais elle pourrait aussi perturber les chaînes d’approvisionnement et entraîner des coûts élevés pour l’économie dans son ensemble », a indiqué le patron de l’Institut allemand pour la recherche économique (DIW), Marcel Fratzscher, au Spiegel.