
Toyota vient de remporter pour la troisième année consécutive les 24 Heures du Mans. Une série de victoires acquises après de longues années marquées par la malchance. Un week-end quasiment parfait pour la marque japonaise, puisque cette dernière a également triomphé au rallye de Turquie. Cette victoire au Mans marque cependant la fin d’une époque, puisque la saison prochaine verra l’arrivée des premières Hypercars, destinées à succéder aux LMP1. Une année 2021 pendant laquelle s’affronteront ces deux catégories de voitures, grâce à une équivalence de performances définie par le règlement. Le groupe Renault a décidé de profiter de cette occasion pour propulser Alpine en LMP1 en 2021. Une tentative de hold-up au cours d’une saison de transition, particulièrement ouverte. L’écurie Signatech Alpine avait peut-être déjà la tête en LMP1 ce week-end, puisque l’équipe a échoué au pied du podium de la catégorie LMP2 malgré une belle remontée. En catégorie reine, Toyota a devancé l’écurie privée Rebellion Racing, qui n’a pas démérité face à une équipe d’usine expérimentée et aux moyens supérieurs. La TS050 Hybrid a donc terminé sa carrière au Mans sur une victoire, grâce à l’équipage Buemi, Hartley, Nakajima. Le constructeur devrait revenir en catégorie Hypercar grâce à un prototype déjà en cours de développement. Il sera notamment opposé à Peugeot, qui a profité de cette édition des 24 Heures du Mans pour dévoiler une première esquisse de sa future Hypercar, qui devrait prendre la piste en 2022. D’autres constructeurs pourraient rejoindre le championnat du monde FIA WEC, même si le projet Aston Martin paraît actuellement compromis et que la période est plutôt aux économies. Les caractéristiques techniques des futures Hypercars devraient se rapprocher davantage de modèles de série à très hautes performances, pour des coûts relativement raisonnables. Deux facteurs importants pour rester dans l’air du temps et attirer des constructeurs soucieux de démontrer les qualités de leurs motorisations hybrides.