
Lors de son étude prospective sur l’après-vente automobile en 2025, le cabinet TCG Conseil a interrogé 1 696 automobilistes pour recueillir leur vision quant au véhicule connecté et l’utilisation de leurs données personnelles.
70 % des automobilistes favorables
Il apparaît qu’en cas de problème détecté par le véhicule et transmis à un réparateur, 30 % des automobilistes ne se rendraient pas chez ce dernier pour effectuer l’opération, quelle que soit sa nature. L’étude a proposé à cette occasion des problèmes (opérations) potentiellement détectés par le véhicule comme la maintenance (révision), la réparation mécanique, le remplacement de pneumatique, le risque de panne ou panne ou encore le pré-contrôle technique.
Pour les 70 % qui accepteraient de se rendre chez le réparateur à qui l’information a été transmise, les taux de conversion ne seraient que de 25 à 44 % selon le type d’opération à effectuer. Selon cette étude, 58 % des automobilistes interrogés sont prêts à payer pour avoir accès aux services proposés par les véhicules connectés. Parmi eux, les plus jeunes semblent être les plus préparés.
La crainte de l’automobiliste
En attendant l’utilisation réelle du véhicule connecté, la crainte d’une utilisation commerciale malveillante des données semble l’emporter sur la possibilité de mieux gérer l’entretien ou le suivi de la voiture.
Les réseaux constructeurs plébiscités
Les automobilistes préfèrent gérer eux-mêmes les données de leur véhicule. S’ils doivent confier cette gestion à un tiers, l’acteur le plus digne de confiance serait le constructeur et son réseau.