
Après une période de fortes tensions, le Conseil de surveillance de Volkswagen a confirmé Herbert Diess à la tête du groupe. Le successeur de Mathias Müller, arrivé à ce poste en 2018, va poursuivre la mise en œuvre du plan stratégique « Together 2025+ », qui comprend un important volet sur l’électrification, mais aussi des programmes d’économies importants, sujet de friction avec les syndicats dont certains n’avaient pas hésité à militer pour sa mise à l’écart.
Bentley va intégrer Audi AG
Par ailleurs, le Conseil de surveillance s’est enfin exprimé sur certaines rumeurs liées à l’avenir de certaines marques du groupe. Ainsi, le groupe ne cherche pas à vendre Lamborghini, Ducati et Bentley qui « resteront dans le groupe Volkswagen ». A partir du 1er mars 2021, Bentley va être intégré dans la structure Audi AG, « afin de bénéficier de plus de synergies, notamment sur l’électrification ». Audi, Bentley et Lamborghini peuvent partager encore plus d’éléments, comme l’a illustré le duo Urus/Bentayaga. Et Porsche n’est jamais bien loin, via la plateforme PPE (e-tron GT/Taycan, par exemple).
Le sort de Bugatti n’est pas arrêté
En revanche, les dirigeants de Volkswagen ne sont pas prononcés sur le sujet de Bugatti, dont l’image de marque ne saurait faire oublier son manque de rentabilité. Un montage avec Rimac avait été évoqué, Porsche détenant une participation dans Rimac, mais rien n’est officiel.
Dans l’optique d’optimiser les synergies déjà nombreuses à l’œuvre au sein du groupe, un nouveau département va être créé, sous le nom de « Technologies », et Thomas Schmall le dirigera. L’objectif est aussi commercial, car Volkswagen compte vendre à d’autres groupes ses technologies (cellules de batteries, systèmes de charge, etc.). Les solutions d’autonomisation de la conduite sont hébergées dans le projet d’Audi, Artemis, dont le bras armé pour les applications industrielles sera l’usine historique de Wolfsburg.