Stellantis veut accueillir 1 200 collaborateurs supplémentaires cette année.
© Victor Cameselle / Stellantis
Ces ouvertures de postes concernent les métiers de la production, de l’ingénierie et du commerce. Les embauches sont prévues pour l’exercice 2023. L'an passé, Stellantis avait recruté 1 050 collaborateurs.
Former et recruter pour rester compétitif. Pour s’adapter à la transition énergétique et à l’évolution des équipements de production que celle-ci impose, le géant automobile à décider de former ses salariés en interne. Pour certains sites, il évoque même « des reconversions complètes » du fait du passage du thermique vers l’électrique. C’est notamment le cas sur le site de Douvrin (62) où, depuis fin 2022, 80 salariés de Stellantis travaillent déjà pour ACC afin de préparer le démarrage de la gigafactory. « L’évolution des compétences de nos équipes est clé », insiste Xavier Chéreau, directeur des ressources humaines et de la transformation de Stellantis. La formation en interne est encadrée par la Software and Data Academy qui a formé 13 000 salariés français l’an dernier sur le sujet de l’électrification.
En parallèle, l’entreprise recherche de nouveaux talents pour lui « apporter de nouvelles compétences ou expertises ». « Notre rôle est d’anticiper, avec l’ensemble des parties prenantes, en identifiant les besoins de demain et en développant ces compétences en interne mais aussi en recrutant de nouveaux talents, poursuit le dirigeant. Nous avons recruté 1 050 personnes en 2022 en France et prévoyons d’en recruter davantage en 2023 ». 1 200 précisément. Ces ouvertures de postes concernent les métiers de la production (300 emplois), de l’ingénierie (200 emplois) et du commerce (700 emplois). Une initiative saluée Olivier Lefebvre, délégué syndical central FO chez Stellantis : « Il n’y a pas de secret : lorsque le climat social est apaisé et que les conditions de travail sont satisfaisantes, c’est la logique du gagnant-gagnant qui s’impose. C’est ce qui permet une production de qualité avec une accidentologie et un absentéisme faible, autant de facteurs qui permettent d’aborder l’avenir avec confiance et donc de consolider le retour des embauches ».