Un peu moins d’un salarié sur dix se rend au travail en deux et trois-roues motorisés selon le dernier baromètre d’Alphabet France. Un chiffre qui pourrait toutefois augmenter puisque ce moyen de mobilité offre de nombreux atouts.
Depuis la crise sanitaire, 10 % des 1 000 Français actifs (de 18 ans et plus) interrogés par l’Ifop pour le baromètre « Mobilité & entreprises » 2021 d’Alphabet France ont avoué avoir modifié la façon dont ils opèrent leurs trajets domicile-travail et leurs déplacements professionnels. Parmi eux, 13 % affirment maintenant utiliser (ou se servir davantage) d’un deux ou trois-roues motorisé. Ainsi, 7 % des actifs français se rendent sur leur lieu de travail aux commandes de ces engins appréciés pour plusieurs raisons.
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Tout d’abord leur rapidité : c’est la justification principalement évoquée par 52 % des sondés. Viennent ensuite, au coude à coude, le confort (33 %) et l’autonomie (30 %). En deux ou trois-roues motorisé, il est en effet plus facile de se faufiler et de se garer, en ville notamment. S’ensuit l’aspect économique pour 28 %, un scooter et autre moto s’avérant plus facile d’entretien et moins consommateur de carburant. La fiabilité de l’engin, beaucoup plus vulnérable qu’une automobile mais bien moins qu’un vélo, ferme ce top 5 des avantages avec 16 % des suffrages. À noter également que, pour les conducteurs de deux ou trois-roues électriques, l’ordre des raisons avancées ne change pas, si ce n’est que la dimension écologique vient s’insérer en deuxième position, recueillant 30 % des avis.
Plus de trajets électriques demain
Pour cause : l’impact environnemental des déplacements professionnels prend de plus en plus d’importance dans les choix de transport des salariés. Ainsi, 24 % de l’ensemble des sondés estime que la mobilité liée à leurs déplacements dans le cadre du travail peut avoir une influence négative sur leur qualité de vie au travail. Un chiffre encore plus élevé chez les conducteurs de deux ou trois-roues motorisés avec un taux de 45 %. Une grande majorité d’entre eux estiment d’ailleurs qu’en 2030, les trajets devront être et seront plus écologiques (pour 63 % contre 55 % en moyenne pour l’ensemble des sondés), plus économiques (pour 58 % contre 40 %) mais aussi, et c’est une nouveauté, plus connectés (pour 57 % contre 48 %).