Andrea Agnelli est le petit-fils du fondateur du constructeur automobile italien Fiat.
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Rattrapé par une enquête judiciaire, le petit-fils du fondateur de Fiat a décidé de démissionner de ses fonctions au sein du groupe automobile franco-italo-américain Stellantis.
Le nom des Agnelli se fait de plus en plus invisible chez Stellantis. Si John Elkann (petit-fils de Giovanni Agnelli, le co-fondateur de Fiat) demeure directeur général d'Exor [société d'investissement créée par les Agnelli, ndlr], président de Ferrari et président du conseil d'administration de Stellantis, Andrea Agnelli - son cousin - a décidé de quitter le groupe automobile franco-italo-américain.
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« Andrea Agnelli, administrateur non exécutif de Stellantis, proposé par Exor et nommé le 4 janvier 2021 pour un mandat de quatre ans commencé le 17 janvier 2021, démissionne de ses fonctions de membre du conseil d'administration de Stellantis. La démission prendra effet à la clôture de l’assemblée générale annuelle de Stellantis », indique l'entreprise dans un communiqué sans toutefois confirmer la date de la prochaine réunion des actionnaires.
Démissions en cascade pour Andrea Agnelli
« Stellantis exprime sa profonde gratitude à Andrea pour sa remarquable contribution au cours de ses années de service et lui souhaite le meilleur dans ses projets futurs », ajoute encore l'entreprise. Des projets qui demeurent flous puisque l'homme de 47 ans a également lâché son mandat d'administrateur d'Exor. Plus récemment encore, il a renoncé à son poste de président de la Juventus Turin, club de football italien qui évolue en Série A et compte parmi ses membres des joueurs comme l'Argentin Ángel Di María ou encore les Français Adrien Rabiot, Paul Pogba et Marley Aké.
Comme le rappelle l'AFP, Andrea Agnelli « fait l'objet, en Italie, d'une demande de renvoi en procès, avec onze autres ex-dirigeants [de la Juventus] pour des infractions présumées sur les finances du club, coté en Bourse. L'entreprise est soupçonnée d'avoir manipulé le marché en diffusant des informations financières biaisées mais aussi d'avoir produit des factures pour des transactions inexistantes, sur la période 2018-2021 ».