« Arval incarne la conduite du changement, tant en termes de motorisations que de mobilités »

« Arval incarne la conduite du changement, tant en termes de motorisations que de mobilités »

« Arval incarne la conduite du changement, tant en termes de motorisations que de mobilités »

Avec l’ambition de passer de « leader de LLD à leader de la mobilité durable, tant en France qu’au niveau européen », le loueur longue durée vient d’annoncer le lancement de plusieurs nouveautés. Il se positionne ainsi comme un conseiller et un prescripteur afin d’accompagner les clients dans leurs besoins de mobilité à court, moyen et long terme. Entretien avec Margy Demazy, directrice commerciale chez Arval.

L’Automobile & L’Entreprise : Un an après la publication de la loi d’orientation des mobilités (LOM) et alors que les entreprises seront dans l’obligation de verdir leur flotte dès 2022, comment se comporte le marché ? Ressentez-vous déjà l’effet de cette future réglementation sur les demandes de vos clients ?
Margy Demazy :
Un an après l’adoption de la loi d’orientation des mobilités, le marché est en mouvement et nos clients se structurent. Cela se voit dans les chiffres des immatriculations, avec une forte pénétration des hybrides rechargeables et véhicules 100 % électriques qui atteignent désormais 13,5 % de part de marché en entreprises sur l’année écoulée. Face à cela, Arval se positionne en moteur de cette transition. Sur notre part de commandes, nous surperformons en multipliant par deux nos chiffres en taux de pénétration de véhicules électrifiés sur nos commandes. Ce résultat découle de notre approche Smart lancée dès 2018, qui vise à accompagner le verdissement des flottes, en définissant des objectifs de mobilité durable en ligne avec les critères de RSE et de budgets des entreprises. À travers cet accompagnement, Arval souhaite atteindre un parc de 2 millions de véhicules sous contrat d’ici à 2025 dont 400 000 véhicules électrifiés pour une réduction des émissions de CO2 de 30 %. Pour ce qui est de la France, nous atteindrons 400 000 véhicules en parc en 2025 contre 334 700 aujourd’hui, avec 100 000 véhicules électrifiés. En ce sens, Arval, en tant que loueur longue durée, continuera d’incarner la conduite du changement, tant en termes de motorisations qu’en termes de mobilités.

A&E : Les entreprises devront faire face à des restrictions de circulation en ville qui vont se densifier et se durcir. Comment peuvent-elles s’y adapter ? Avec quels outils ?
MD :
Pour accompagner leurs besoins de mobilité, les entreprises peuvent d’ores et déjà s’appuyer sur des offres qui se démocratisent sur le marché. Selon l’Arval Mobility Observatory, 30 % des sociétés françaises ont déjà ajouté des approches telles que le covoiturage dans leur stratégie de mobilité, afin de sécuriser la mise en place d’alternatives à l’usage privé des véhicules. Ou encore, elles peuvent souscrire à l’auto-partage, par exemple. Ces outils de mobilité contribuent à un changement de rapport à la voiture et créer une certaine agilité chez les collaborateurs qui sont sur des approches multi-mobilité. L’objectif étant de faire le bon choix en fonction des trajets et des besoins (vélo, vélo-partage, trottinette-partage…).

A&E : Covoiturage, auto-partage… ces outils peuvent entrer dans le cadre du forfait mobilités durables. Les entreprises de plus de 50 collaborateurs ont d’ailleurs l’obligation de mettre en place un Plan de mobilité. Comment les accompagnez-vous sur ce sujet ?
MD :
En complément de nos offres existantes, nous allons lancer en juin prochain un outil pour accompagner nos clients dans une approche MaaS (Mobility as a Service). Il sera proposé à l’ensemble de nos clients B to B et le service sera entièrement personnalisable en fonction de leurs besoins de mobilité. Concrètement, il sera possible de relier dans une seule application tous types de transport comme les transports en commun, mais aussi l’auto-partage, le vélo-partage… Les collaborateurs pourront ainsi identifier facilement le meilleur moyen de déplacement en fonction de leurs contraintes de temps, de coûts ou de confort. Ils pourront aussi bénéficier d’un forfait mobilité et il leur appartiendra d’arbitrer. L’entreprise accédera de son côté à un reporting détaillé pour valoriser les impacts coûts, maîtriser les frais de déplacement et avoir une vision claire des enjeux RSE. C’est une véritable révolution dans notre secteur d’activité !

A&E : Dans ce contexte d’évolution des mobilités, quelle sera selon vous la place future du véhicule en agglomération ?
MD :
Beaucoup de solutions se développent pour adresser ces nouveaux enjeux de mobilité à l’intérieur des villes mais le véhicule va rester crucial. Il va évoluer de par les énergies choisies avec des modèles de plus en plus propres. Il va devoir aussi cohabiter avec d’autres types de mobilités diverses et variées comme, par exemple, le vélo. Arval, dans le cadre de sa stratégie Beyond, a endossé cette stratégie avec une offre de vélo de fonction et vélo-partage. Notre ambition est d’atteindre les 15 000 vélos loués à horizon 2025. Nous sommes ainsi très proactifs auprès de l’ensemble de notre portefeuille client pour mener cette conduite du changement et nous continuons d’investir dans des approches d’innovation. Par exemple, nous avons mis en place la première navette autonome sur route réservée à nos collaborateurs qui ont besoin de se déplacer entre la gare de Rueil-Malmaison et notre siège social. C’est un projet d’envergure qui implique plusieurs partenaires et qui nous permettra d’avoir un premier retour d’expérience et une vision très claire d’une mobilité qui fait appel à la technologie et répond aux enjeux de RSE. Arval se positionne ainsi comme un conseiller et un prescripteur afin d’accompagner ses clients dans leurs besoins à court, moyen et long terme. On encapsule au sein de notre approche et de notre ADN l’ensemble des enjeux qui vont fortement contribuer à atteindre des objectifs de RSE avec l’ambition de passer de leader de LLD à leader de la mobilité durable, tant en France qu’au niveau européen.

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