© ACC / Stellantis
Co-entreprise fondée en 2020 par Stellantis et TotalEnergies, Automotive Cells Company (ACC) entend produire des batteries pour véhicules électriques au sein de l'ex-usine italienne de FCA-Termoli, spécialisée depuis 1972 dans la fabrication de moteurs thermiques et de transmissions.
Les plans d'électrification des constructeurs automobiles européens ne cessent d'être plus ambitieux les uns que les autres. « Nous préparons les conditions pour atteindre 100 % de BEV [véhicules électriques à batteries, ndlr] vendus en Europe en 2030 », indiquait encore début mars Carlos Tavares, CEO de Stellantis, lors de la présentation du nouveau plan stratégique Dare Forward 2030. Pour y parvenir, Stellatis – comme ses concurrents – vont avoir besoin à l'avenir d'un nouvel élément-clé de la production des véhicules... les batteries électriques.
Afin de sécuriser ses approvisionnements et être moins dépendants d'autres acteurs, l'ex-groupe PSA s'était justement rapproché de l'énergéticien français Total – via sa filiale Saft – pour donner naissance à Automotive Cells Company (ACC). Une co-entreprise dont la finalité est de mettre au point et de produire en Europe des batteries pour véhicules électriques et qui vient d'accueillir à son actionnariat Mercedes-Benz Group.
Capacité de 120 GWh en 2030
« Avec l'arrivée de Mercedes-Benz Group, la capacité industrielle d'ACC va être portée à 120 GWh minimum d'ici à 2030. À cet horizon, ses usines françaises (Billy-Berclau/Douvrin) et allemande (Kaiserslautern) pourront chacune produire au moins 40 GWh par an contre les 24 GWh initialement prévus », indique un communiqué commun.
Pour assurer la production totale, une troisième usine est nécessaire. Ainsi, les différents partenaires ont annoncé leur intention d'installer leur troisième gigafactory en Italie, plus précisément sur le site de Termoli. Une ex-usine FCA spécialisée dans la production de moteurs thermiques depuis son ouverture en 1972. Une activité amenée à fortement ralentir ces prochaines années. Un premier protocole d'accord a été signé avec les autorités italiennes pour transformer l'activité du site et sécuriser l'investissement nécessaire.