L'aventure est terminée pour le service d'autopartage Shaary by Wesk.
© Shaary by Wesk
L'entreprise Wesk, exploitant le service d'autopartage Shaary, a été placée en redressement judiciaire et cherche un repreneur. En attendant, les activités ont été suspendues à Marseille, Nice et Strasbourg, les trois villes où pouvaient être utilisés ses véhicules partagés.
Quoi qu'en dise le gouvernement, les défaillances d'entreprises s'enchaînent en ce début d'année 2023. Après la mise en redressement judiciaire de Navya, le spécialiste français des navettes autonomes et la liquidation judiciaire de Red Electric, opérateur de scooter zéro émission, c'est au tour de l'opérateur d'autopartage Shaary de passer par la case du tribunal de commerce de Lyon, faute d'avoir pu boucler une importante levée de fonds.
Début janvier, ce dernier a placé Wesk en redressement judiciaire et nommé l'étude AJ Partnaires comme administrateur judiciaire, interrompant ainsi son projet de déploiement à Lyon et mettant fin à l'exploitation de ses quelque 150 véhicules répartis à Marseille, Nice et Strasbourg.
L'arrêt du service d'autopartage Shaary confirmé
« Nous avons le regret de vous annoncer l’arrêt de notre service à partir du lundi 20 février 2023 à Marseille, Nice et Strasbourg. Toute l’équipe Shaary vous remercie pour votre confiance et votre fidélité. En nous faisant confiance et en utilisant nos voitures Shaary, vous avez participé au développement de l’autopartage, de la mobilité électrique et à la réduction des émissions de CO2. Nous sommes fiers d’avoir participé, avec vous, à rendre la mobilité dans nos villes plus respectueuse et plus sobre », indique sobrement un message sur le site de l'opérateur. Les repreneurs potentiels pouvaient se manifester jusqu'au 13 février dernier.