Les modèles lancés à partir de 2025 utiliseront pour la première fois des cellules de batterie cylindriques de nouvelle génération.
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BMW Group met en œuvre des solutions innovantes pour réduire son empreinte environnementale.
L’enjeu climatique et l’empreinte environnementale sont au cœur des préoccupations sociétales et gouvernementales depuis plusieurs années. En tant que constructeur automobile à portée internationale, et aux millions de véhicules produits chaque année, le groupe allemand veut agir à l’échelle de toute l’entreprise par le biais de plusieurs initiatives. Ainsi, dans la course à l’électrification, BMW Group promet une gamme de véhicules électriques toujours plus importante. Or, cela implique nécessairement une production massive de batteries afin de satisfaire cette croissance de VE. L’entité affirme donc que la clé du succès de l’électromobilité individuelle repose sur l’apport de batteries constituées de cellules produites de manière durable. Ainsi, les modèles lancés à partir de 2025 utiliseront pour la première fois des cellules de batterie cylindriques de nouvelle génération. « Elles apporteront un progrès technologique considérable qui améliorera la densité énergétique de 20 %, l’autonomie jusqu’à 30 % et la vitesse de charge jusqu’à 30 % également », détaille le constructeur. Les émissions de CO2 provenant de la production des cellules seront aussi réduites de 60 %.
Afin de répondre à ces objectifs à long terme, BMW Group a signé, avec ses partenaires de six usines de cellules de batterie (deux en Chine, deux en Europe et deux aux États-Unis), un accord imposant l’utilisation d'énergie verte pour la production. Celui-ci permettra de garantir une fabrication à faibles émissions de CO2, et un pourcentage de matériaux secondaires pour les matières premières que sont le lithium, le cobalt et le nickel. Le cobalt et le lithium utilisés comme matières premières pour la nouvelle génération de cellules de batterie BMW proviendront de mines certifiées, garantissant une transparence totale sur les méthodes d’extraction.
Un habitacle végan
Par ailleurs, à l’instar de Volvo Cars, qui a déjà annoncé le retrait du cuir dans l’habitacle de ses véhicules, BMW Group va également remplacer les matières premières d’origine animale comme le cuir en optant pour des matières aux propriétés similaires. Le remplacement du cuir d'origine animale à partir de 2023 pour les modèles BMW et Mini va donc réduire les émissions de CO2 de 85 %.
Enfin, toujours dans son engagement en faveur de l'environnemental, BMW a décidé d'équiper les iX et X1 de tapis de sol fabriqués à partir de matière plastique recyclée issue des déchets dans les océans. « L’utilisation de déchets plastiques marins comme matière première contribue à réduire à la fois les besoins en produits pétroliers et à lutter contre la pollution des océans », souligne à juste titre le constructeur. Les émissions de CO2 sont ainsi réduites de 25 % par rapport à des composants traditionnels. BMW Group prévoit d’employer des thermoplastiques à partir de 40 % de matériaux recyclés dans ses nouveaux véhicules d’ici à 2030, contre 20 % aujourd’hui. La nouvelle plateforme Neue Klasse prévue pour 2025 présentera des garnitures en plastique constituées à environ 30 % de filets et de cordes de pêches recyclés.