BMW X2, premium de cordée
Pionnier du SUV premium, BMW ne cesse de décliner sa gamme. C’est ainsi que vient cet inédit X2. Bien plus qu’une variante sportive du X1, le X2 vise plus haut… et plus cher.
Il y a de quoi avoir une overdose de SUV tant ils envahissent en force nos routes. Dernier en date ce X2, qui sans renouveler le genre apporte du sang neuf. Car, même s’il partage ses éléments techniques avec le sage X1, il séduit d’emblée par son style personnel. L’ensemble, plus court de 8 centimètres et plus bas de 7 centimètres qu’un X1, apparaît du coup plus dynamique, surtout en finition M Sport X, caractérisée par des éléments grisés sur la calandre, les passages de roue et les bas de caisse, sans oublier deux grosses sorties d’échappement.
Proche en gabarit d’un Range Evoque (4,36 m), le X2 a aussi les défauts de ses qualités. Le toit abaissé et les sièges fixés plus bas (– 21 mm à l’avant et – 10 mm à l’arrière) placent le centre de gravité près du sol. Le dynamisme y gagne, mais la position de conduite ne permet plus de dominer la route.
Négociant en virages
En fait, en X2, on épouse les contours de la route. Ce SUV se conduit comme une bonne berline en enchaînant les virages avec maestria. Le roulis est absent, le comportement sûr (merci au xDrive), la direction directe et le freinage efficaces. En essence, le 18i est propulsé par un 1.5 l 3 cylindres turbo de 140 chevaux et le 20i par un 2.0 l 4 cylindres turbo de 192 chevaux. La gamme diesel est dotée du 2.0 l 4 cylindres turbo décliné en trois puissances : 150 chevaux (18d), 190 chevaux (20d) et 231 chevaux (25d).
Bien qu’objectivement moins pratique à vivre qu’un X1, l’élitiste X2 se paye en plus le luxe de s’afficher, à prestations comparables, 1 500 euros plus cher. Cela peut paraître exagéré, mais c’est justifié. Car, en plus d’être beau, le X2 apporte un dynamisme et des émotions qui échappent à ses rivaux (Jaguar E-Pace, Volvo XC40, Mercedes-Benz GLA…). De quoi en faire un sérieux « premium de cordée » sur le segment !