Le palmarès 2022 de l’Inpi rapporte que la recherche publique poursuit sa bonne dynamique, avec douze organismes de ce type dans le Top 50 des déposants de brevets.
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Comme chaque année l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi) publie le palmarès de l’année écoulée des principaux déposants de brevets, un classement qui met en lumière les entreprises qui investissent dans l’innovation. Safran, Stellantis et le CEA figurent dans le trio de tête.
Pour cette édition 2022, Safran conserve la tête du classement pris, pour la première fois l’an passé, avec 931 demandes de brevets publiées. Comme l’an passé, Safran est suivi de très près par Stellantis avec 924 demandes publiées. Notons que ces deux entreprises sont les seules à avoir dépassé le cap des 900 demandes publiées. Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) reprend la troisième place au groupe Valeo, avec 672 demandes de brevets publiées.
Le groupe Valeo occupe la quatrième place du classement avec 543 demandes de brevets publiées en 2022. L’Oréal enregistre l’une des plus fortes progressions de cette édition, passant du huitième au cinquième rang, avec 475 demandes de brevets publiées. Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) conserve, lui, la sixième place du classement pour la cinquième année consécutive, avec 354 demandes de brevets publiées. Le groupe Renault occupe la septième place (cinquième place en 2021) avec 344 demandes de brevets publiées. Enfin, à égalité, Air Liquide et Thalès sont à la huitième position (respectivement onzième et neuvième l’an dernier), avec 213 demandes de brevets publiées, alors que Forvia (ex-Faurecia) arrive à la dixième place du classement avec 210 demandes de brevets publiées.
« Ce palmarès 2022 correspond aux publications de demandes de brevets déposées entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2021, soit au plein cœur de la crise Covid. Malgré ce contexte, le palmarès démontre que les grands acteurs de l’économie continuent d’investir dans l’innovation. Le classement est relativement stable, à l’image des tendances observées par les autres offices de propriété industrielle dans le monde. C’est un signal encourageant qui montre que la propriété industrielle reste un outil stratégique au service de la compétitivité des entreprises. Autre fait marquant : la position confortée de la recherche publique. Le nombre d’organismes publics et leurs rangs se consolident au fil des années. Nous ne pouvons que les encourager à poursuivre cette dynamique et à protéger et valoriser leurs travaux de recherche », commente Pascal Faure, directeur général de l’Inpi.