Wang Chuanfu anticipe la vente de 3 millions de véhicules dans le monde en 2023.
© BYD Auto
Le président de BYD, Wang Chuanfu, a appelé les constructeurs automobiles chinois à unir leurs forces pour s’imposer sur la scène internationale et faire de la Chine, la première puissance automobile mondiale.
Lors d’une cérémonie publique, Wang Chuanfu, le fondateur de BYD, n’a pas pris de pincettes pour exprimer sa façon de penser. En s’appuyant sur les résultats de son entreprise, il a voulu prouver à ses homologues que la Chine peut devenir la première puissance mondiale au sein de l’industrie automobile, en particulier dans la course à l’électromobilité. « C'est un besoin émotionnel pour les 1,4 milliard de Chinois de voir une marque chinoise devenir mondiale » a-t-il déclaré devant les logos des douze principales marques automobiles chinoises. Ajoutant par la suite : « Nos histoires sont différentes, mais partagent la même direction. Il n'y a pas de distinction entre vous et moi ».
À travers son discours, Wang Chuanfu a revendiqué son ambition de s’unir avec ses homologues chinois afin de « démolir les vieilles légendes », autrement dit son rival américain Tesla, mais aussi les marques européennes et asiatiques, et ce dans le but de « créer de nouvelles marques de classe mondiale », sous le slogan « Chinese Autos ».
Des propos qui divisent
La déclaration du patron de BYD a été saluée par William Li, PDG de Nio : « Je suis fier de l'industrie automobile chinoise. Nous devrions apprendre du succès de BYD », ainsi que par Li Xiang, PDG de Li Auto : « Salut à BYD ! ». En revanche, le directeur général de Great Wall Motor, Wang Yuanli, s’est montré plus mesuré dans ses propos, expliquant que les constructeurs automobiles chinois doivent avant tout embrasser la « réalité de la concurrence ». En attendant le passage à l’action de l’Empire du Milieu, les autres marques asiatiques, l’Europe, mais aussi Elon Musk (Tesla) sont prévenus.