Christophe Musy assure des négociations apaisées pour les contrats provisoires avec les concessionnaires Stellantis France

Alexandre Guillet

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Christophe Musy assure des négociations apaisées pour les contrats provisoires avec les concessionnaires Stellantis France

Sans nier certaines difficultés, Stellantis assure que le dialogue est constructif avec ses réseaux.

© Groupe Chopard

A la tête de Stellantis France depuis mars 2023, Christophe Musy assure que la route des marques de Stellantis vers le contrat d’agent n’est pas chaotique. En attendant le « New Retailer Model », des contrats provisoires doivent être signés cet été avec les concessionnaires et les agents. La direction de Stellantis assure que les négociations ont été constructives.

« Après des discussions avec le réseau, nous avons apporté des modifications qui étaient souhaitées et nous devrions pouvoir signer les contrats provisoires cet été avec les concessionnaires des marques de Stellantis, mais aussi les agents et les RA2 », expose Christophe Musy, directeur de Stellantis France depuis le mois de mars, à la suite du départ de Guillaume Couzy.

Les groupements de concessionnaires favorables à la signature des contrats provisoires Stellantis

Il dément que la situation soit tendue, même s’il n’élude pas les griefs exposés par certains membres des réseaux dans un courrier : « Nous avons discuté, échangé et nous avons fait des modifications qui étaient demandées. Dès lors, les groupements de concessionnaires ont recommandé aux concessionnaires de signer ces contrats provisoires ».

Pas de réduction des points de vente prévue chez Stellantis

Sur la volonté de favoriser une concentration des réseaux, Christophe Musy s’est montré plus flou, ne validant pas un objectif de réduction des points de vente : « Si nous sommes favorables à une concentration des investisseurs chez Stellantis, nous n’avons pas la volonté de réduire le nombre de points de contact, concessionnaires ou agents ». Un discours qui se désolidarise de propos plus menaçants tenus par des managers de Stellantis en début d’année, une réduction de 20 % du nombre de concessionnaires étant alors évoquée. C’est d’ailleurs le cas dans d’autres pays voisins, en Espagne par exemple.

Durée de la période de franchise gratuite en discussion

Si les négociations sont jugées constructives, certains sujets sont encore sur la table comme la durée de la période de franchise gratuite, par exemple. « Elles ont augmenté de 30 à 45 jours en début d’année, avant même mon arrivée. Les concessionnaires veulent encore augmenter la durée de la période de franchise gratuite et nous sommes en discussions », souligne Christophe Musy en insistant sur la nécessité pour Stellantis de bien cadencer les réformes, en s’appuyant sur les groupes de travail, avec une approche marque par marque. Sur le dossier sensible de l’informatique, il précise que le responsable des SI du groupe fait partie du groupe, symbole d’une volonté d’avancer de manière constructive là encore.

Stellantis donne les moyens de construire le business de demain

Christophe Musy ne nie pas que certains concessionnaires ont des difficultés financières, mais estime que ce n’est pas lié aux performances de Stellantis ou aux conditions commerciales : « Nos réseaux souffrent, comme tous les réseaux d’ailleurs, car l’argent coûte de nouveau cher depuis le retour des taux élevés décidés par la BCE ». Il explique que les marques de Stellantis donnent accès à des primes de performances intéressantes et assure que sur le terrain, les dirigeants des groupes de distribution reconnaissent que Stellantis investit pour l’avenir et donne des moyens de construire le business de demain.

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