Contrôle technique : les contre-visites en légère hausse
Depuis l’entrée en vigueur de la réforme du contrôle technique et la mise en place d’un nouveau niveau de défaillance, le nombre de contre-visites s’est stabilisé autour des 20 % selon le CNPA.
Moins d’un mois après la réforme du contrôle technique, le Conseil National des Professions de l’Automobile (CNPA) fait un premier bilan. Selon l’entité, le nombre de contre-visites pour défaillance majeure s’est stabilisé autour de 20 %, et celui pour les défaillances critique autour de 1,5 %. Soit une légère hausse par rapport à 2017, où le taux moyen de contre-visites était de 18,5 % pour les véhicules légers. Le premier jour d’entrée en vigueur de la réforme, ces taux atteignaient 24,4 % pour la défaillance majeure et 3,2 % pour la défaillance critique.
Pour rappel depuis le 20 mai 2018, le contrôle technique affiche un nouveau niveau de sanction : les défaillances critiques. Ce niveau vise les défaillances graves induisant un risque d’accident, comme un siège conducteur mal fixé, des pneus lisses ou des plaquettes de frein trop usées. Si un niveau de défaillance critique est relevé, le conducteur ne peut faire rouler son véhicule que jusqu’à minuit le jour-même. Après, il a l’obligation de le faire réparer dans les deux mois.
Selon le CNPA, la mise en place du nouveau contrôle technique a fait souffler un vent de panique chez les automobilistes. Ces derniers se sont rué vers les centres de contrôle qui ont connu une hausse de fréquentation de 61 % au mois d’avril.