Contrôle technique : un premier bilan
À peine entré en vigueur, le nouveau contrôle technique suscite déjà toutes les attentions des professionnels. Le CNPA a communiqué les premiers chiffres diffusés par le ministère de la Transition écologique et solidaire, chargé des transports.
Le nouveau contrôle technique est toujours scruté de près par tous les acteurs de la profession. Il suscite aussi des craintes chez les automobilistes du fait de son caractère plus rigoureux : le nombre de défaillances possibles atteint désormais 610 défauts, et celui des points de contrôle est passé de 123 à 133 le 20 mai 2018.
Moins d’un mois après son entrée en vigueur, le ministère de la Transition écologique et solidaire, chargé des transports a diffusé les premiers chiffres inhérents au nouveau contrôle technique. Le CNPA a profité de l’occasion pour expliquer que le déferlement de contre-visite n’aurait pas lieu, contrairement à ce que d’aucuns avaient indiqué. Et même s’il est un peu tôt pour réaliser un premier bilan significatif, le syndicat a rappelé que le taux moyen de contre-visite sur l’année 2017 était de 18,56 % contre 22 % en moyenne depuis le 20 mai dernier, dont 1,5 % pour défaillance technique.
« Ces chiffres sont très éloignés des prévisions alarmistes annoncées par certains. Des communications sur des taux de contre-visites atteignant 40 % ont contribué à alimenter la panique des automobilistes. Cela s’est traduit par un engorgement des centres et par une hausse des fréquentations de 61 % sur le mois d’avril 2018 », a souligné l’organisation dans un communiqué. Reste à savoir si le taux de contre-visite de ces trois dernières semaines se stabilisera au cours des prochains mois.