Diéséliste de France sensibilise à l'éco-révision
L’association, dont on connaît la farouche position en faveur de la non-stigmatisation des mécaniques diesel, renouvelle son message sur l’importance de la maintenance préventive, à l’aube de la mise en place du nouveau contrôle technique.
Alors que le contrôle technique s’apprête une fois encore à évoluer et se durcir en termes de mesure des émissions polluantes (principalement concernant les véhicules Diesel), l’association Diéséliste de France renouvelle son message technique concernant l’importance de la maintenance préventive des mécaniques qu’il affectionne particulièrement.
L’association rappelle, sur le marché de l’automobile, le rôle de chacun : celui des équipementiers et constructeurs automobiles, chargés de mettre en place des technologies de dépollution de plus en plus pointues ; celui du contrôle technique, qui assure que l’ensemble des véhicules du parc roulant vieillissant réponde toujours aux seuils de leur norme d’origine ; et enfin celui de l’après-vente, qui doit s’adapter à toutes ces nouvelles technologies et faire évoluer ses méthodes d’intervention.
De ce point de vue, il apparaît nécessaire aujourd’hui que les professionnels soient en adéquation avec les enjeux actuels, écologiques comme économiques.
Pour répondre à cette approche nouvelle de la maintenance automobile, Diéseliste de France promeut l’éco-révision. Ce concept « vertueux », cher à l’association, a pour vocation première de s’adapter aux véhicules à réviser et se déroule en trois étapes :
– le diagnostic général, qui consiste en un état des lieux du véhicule prenant en compte son historique et son utilisation ;
– le contrôle des émissions polluantes, réalisé à l’aide d’un analyseur 5 gaz et d’un opacimètre, qui permet de diagnostiquer l’origine des éventuelles dérives de pollution et du niveau d’encrassement constatés ;
– une intervention (au besoin) tenant compte du bilan des deux diagnostics effectués pour proposer une solution corrective ciblée.