Dans le secteur de la réparation collision, le recours à la pièce de réemploi peut permettre de sauver un véhicule qui sinon était économiquement irréparable et voué à la destruction.
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Filiale du groupe AXA, le leader français de l’assurance automobile en direct, Direct Assurance dresse un bilan plusieurs années après sa mise en place obligatoire de l’usage des pièces de réemploi dans le pays.
A l’heure où le coût des réparations ne cesse de croitre, la réparation de certains sinistres par l’utilisation de pièces recyclées présente l’avantage d’être à la fois économique et écologique. Leur prix est inférieur à celui d’une pièce neuve et leur utilisation permet donc de réduire le coût des réparations automobiles et même parfois de sauver des véhicules qui autrement auraient été considérés comme économiquement irréparables (VEI). Leur utilisation participe également à limiter l’impact de l’automobile sur l’environnement. Opter pour une pièce de réemploi (PRE), c’est éviter d’en fabriquer une neuve avec les matières premières et l’énergie que cela requiert. Cela permet également de limiter les déchets et de soutenir le tissu économique local puisque ces pièces proviennent des centres de traitement des véhicules hors d’usage (VHU), difficilement délocalisables.
Pourtant, un sondage mené pour Direct Assurance par Viavoice démontre que les automobilistes interrogés qui n’ont jamais utilisé ce type de pièce sont 60 % à déclarer que c’est parce qu’on ne leur a jamais proposé. Parmi ceux qui déclarent en avoir utilisé (33 %), c’est surtout l’enjeu économique qui domine puisque 56 % ont fait ce choix pour préserver leur pouvoir d’achat, et 33 % y ont eu recours pour des raisons écologiques.
Parallèlement à cela plusieurs idées reçues concernant les PRE ont la vie dure. Idées pour lesquelles l’assureur tenait à donner les réponses justifiées suivantes :