Éléphant Bleu dépollue la planète, en quelque sorte
Selon les chiffres avancés de l’enseigne de lavage automobile, plusieurs centaines de milliers de véhicules, jamais lavés ou très rarement, seraient responsable d’une forme significative de pollution passive des terres et des nappes phréatiques.
Selon l’organisme de sondage IFOP, sur un parc de 33 millions de voitures particulières, 2 % d’entre elles ne sont jamais lavées, et 22 % le sont seulement une fois par an, voire moins.
En partant de ce constat et en avançant que chaque voiture lavée dans l’un de ses centres y déverse 240 grammes en moyenne de polluants de toutes sortes, l’enseigne Éléphant Bleu souhaite alerter le plus grand nombre. Car si ces 240 grammes d’hydrocarbures, de résidus d’huiles, de pneus, de plaquettes de frein, chargés de métaux lourds et autres polluants sont récupérés et traités dans les fosses de décantation des aires de lavage prévues à cet effet, qu’en est-il des autres véhicules ?
C’est contre ce parc « sale », estimé à 8 millions de véhicules dans l’Hexagone et qui déverserait dans la nature 1 920 tonnes de polluants par an que le spécialiste du lavage souhaite se mobiliser. Il entend surtout faire prendre conscience de cette forme significative de pollution passive des terres et des nappes phréatiques que ce parc de véhicules non lavés provoque.
Les centres Éléphant Bleu sont conçus comme des stations de traitement et intègrent une logique d’économie circulaire. Avant de rejoindre les stations d’épuration, les eaux résiduelles du lavage sont prétraitées pour séparer les substances polluantes. Elles sont ensuite collectées pour être détruites ou revalorisées comme combustibles dans l’industrie ou dans les travaux publics.