Plus que jamais, le CO2 s’installe comme un critère d’achat majeur d’un véhicule. La remise à jour de la base des émissions de CO2 de l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, n’est donc pas anodine. Disponible sur son site internet, cet outil de référence permet d’identifier, pour chaque marque et par type de carburant (essence, diesel, GPL, GNV et VCM), les émissions de dioxyde de carbone de l’ensemble des véhicules homologués jusqu’en décembre 2007.
Cette remise à jour est l’occasion de constater que les véhicules dits “verts” peinent à trouver leur place sur le marché. Peu de modèles fonctionnant aux biocarburants sont actuellement disponibles. Au total, seules six marques sont représentées. L’objectif de 10 % de biocarburant dans les transports à l’horizon 2020 fixé par l’Union européenne est encore loin d’être atteint. Mais les constructeurs se font encore plus rares pour le GNV et le GPL. Sur le créneau du gaz naturel, seuls Citroën (C3 et Berlingo), Fiat (Panda, Punto, Doblo et Multipla) puis Peugeot (Partner) disposent d’une offre.
Du côté de l’essence, la Toyota Prius conserve sa place du véhicule émettant le moins de CO2, avec 104 grammes par kilomètre. Elle dispose encore d’une confortable marge d’avance sur ses concurrentes, notamment la Honda Civic, qui n’affiche "que" 109 grammes de CO2/km, soit autant que les Peugeot 107 et Citroën C1. En revanche, sur le diesel, la résistance s’organise. La Smart Fortwo, avec 88 g de CO2/km, reste la voiture la plus propre. Mais Volkswagen, avec la Polo Blue Motion, et Seat, avec l’Ibiza, ont frappé fort : 99 g de CO2/km. La prochaine actualisation interviendra fin juin 2008.