Éric de Seynes succède à Rakesh Sharma à la présidence de l'IMMA.
© Yamaha Motor
Éric de Seynes vient d’être élu président de l’International Motorcycle Manufacturers Association (IMMA) jusqu’en 2025. Déjà président de Yamaha Motor Europe et vice-président de l’ACEM (Association des constructeurs européens de motocycles), le dirigeant veut inscrire le deux-roues motorisé dans les politiques de décarbonation de la mobilité au niveau mondial.
Éric de Seynes est le nouveau président de l’IMMA (International Motorcycle Manufacturers Association). Le dirigeant français a été élu le 29 mars dernier, lors de l’assemblée générale de l’association. Son mandat se terminera en 2025. Éric de Seynes est actuellement président de Yamaha Motor Europe N.V. et vice-président de l’ACEM (Association des constructeurs européens de motocycles). Déjà engagé dans la défense de la pratique du deux-roues motorisé depuis plusieurs décennies, le dirigeant va pouvoir poursuivre ce travail au niveau mondial. Mise en place en 1948, l’IMMA représente l’industrie mondiale de la moto et du scooter et bénéficie du parrainage des Nations Unies. Cette association travaille sur les sujets globaux du secteur, dont la sécurité, l’environnement, la mobilité et l’harmonisation des normes et systèmes. Éric de Seynes succède à Rakesh Sharma, directeur général du constructeur indien Bajaj. « Mon parcours professionnel au service de la moto m’aura procuré de nombreuses surprises et de formidables satisfactions. Cette élection au poste de président de l’IMMA en est une nouvelle », souligne le premier président français de l’IMMA.
Inscrire le deux-roues dans la décarbonation
Le nouveau président a reçu le soutien du comité de direction de l’association pour fixer deux objectifs majeurs à sa mandature. Le premier consiste à poursuivre les efforts en matière de sécurité des usagers, notamment dans les pays du Sud. Le deuxième porte sur la reconnaissance du deux-roues motorisé dans les politiques de décarbonation de la mobilité. « Nos produits ont de nombreux atouts et représentent une solution pertinente pour la société dans cette période de transformation environnementale, pour peu que l’on adopte la bonne technologie en fonction des usages », explique Éric de Seynes. En effet, le deux-roues motorisé reste dans un certain flou artistique en matière de contraintes réglementaires. Il n’est jamais mentionné noir sur blanc dans les projets de transition vers l’électrique et obéit en Europe à des normes différentes de celles des voitures particulières. Consommation, émissions, légèreté, encombrement et évolutions technologiques sont des atouts que le nouveau président souhaite faire valoir auprès des grandes institutions internationales.