La BMW i4 100 % électrique est le pendant zéro émission de la berline Série 4.
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Avec l'i4, BMW signe sa première berline tout-électrique, dans l'esprit « Gran Coupé ». Plutôt qu'une rupture, elle réinterprète avec un certain succès les fondamentaux stylistiques et dynamiques de la marque.
Deux salles, deux ambiances. Après le SUV BMW iX, qui bouscule les codes jusque dans l’habitacle, la berline BMW i4 s’y réfère au contraire avec soin. À l’exception de sa calandre hypertrophiée, les lignes de type « Gran Coupé » renvoient une image d’élégance et de sportivité dans la pure lignée de la Série 4. Un premier argument pour attirer vers l’électrique les fidèles de la marque. Du moins ceux tendance M3 plus que i3.
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À l’intérieur également, l’i4 rassure avec sa planche de bord dédiée au conducteur et son petit volant à trois branches. Quant aux sièges, ils s’avèrent confortables et suffisamment enveloppants pour maintenir en toutes circonstances. L’innovation visible est l’écran incurvé à deux modules : 12,3 pouces pour les informations de conduite et 14,9 pouces pour les commandes.
Le nouveau système iDrive est accessible via ces écrans ou en tournant une molette sur le tunnel central. Son utilisation demande un peu d’accoutumance pour enchaîner les clics sans quitter la route des yeux. À l’image d’une Tesla Model 3, BMW fait la guerre aux boutons. Ceux du chauffage n’ont pas survécu.
Poids lourd-léger
Avec ses 2 215 kg à la pesée, la BMW i4 ne boxe pas vraiment dans la catégorie poids mouche. Le plancher abrite 80,7 kWh de batteries lithium-ion. La bonne surprise est sa capacité à gommer le poids ressenti à son volant. Grâce à une batterie plus mince et à un centre de gravité abaissé de 5 cm, la voiture transmet un plaisir de conduite insoupçonné.
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Une fois le mode « Sport » activé, le Gran Coupé électrique fait même preuve d’un dynamisme honorable qui met en relief ses qualités de propulsion. Assurément, ce sont des kilos de plumes plutôt que de plomb. En mode « Confort » ou « Économique », l’i4 fait également bonne figure. Elle reste ferme mais pas fatigante.
En option, on profitera d’une conduite semi-automatisée avec adaptation de la vitesse en fonction des panneaux. De quoi préserver son permis et la batterie avec une consommation abaissée à 16 kWh/100 km, contre plus de 23 kWh/100km dans des conditions plus dynamiques.