Cette image ne représente pas un Renault Captur photoshopé mais bien le nouveau Mitsubishi ASX.
© Mitsubishi Motors Europe
Cette deuxième génération du Mitsubishi ASX prend les traits d'un crossover urbain qui doit permettre de relancer la marque japonaise en Europe, et donc en France.
Mitsubishi poursuit finalement son aventure en Europe. Contrairement à ce que le constructeur japonais avait laissé penser voilà deux ans, dans la période post-Covid. Pour se relancer, la marque profite pleinement des synergies de l’Alliance Renault-Nissan à laquelle elle appartient également.
Jadis positionné sur le segment des SUV compacts, le Mitsubishi ASX est désormais un B-SUV basé, comme son design l’indique, sur le Renault Captur.
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Les évolutions esthétiques sont minimes : calandre légèrement retravaillée, absence d’antibrouillards dans le bouclier car intégrés directement aux phares à LED, badgés EV sur les portes pour les versions électrifiées, et bien sûr lettrage Mitsubishi sur le volet de coffre laissant dépasser l’optique de la caméra de recul.
À l’intérieur, le logo est apposé sur le volant, tandis que le levier de vitesse est repris d’autres productions Renault. Là où le Captur adopte le petit sélecteur de la Zoe.
Faire (re)venir les clients
Chez Mitsubishi Motors France, la stratégie est claire. Avec ce modèle, il s’agit de faire revenir en concessions les clients de la première génération d’ASX afin de leur proposer un modèle dans l’air du temps car électrifié.
Exception faite de sa motorisation essence de base (1.0 l MPI 94 ch), toutes les autres ont recours à la fée électricité. Et ce pour tous les budgets : de la micro-hybridation (1.3 l mhEV 140 ch) à l’hybridation classique (1.6 l HEV 143 ch) ou rechargeable, à l’essai ici.
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Dans cette configuration, l’ASX doté d’une batterie lithium-ion de 10,5 kWh est capable de parcourir 47 km en 100 % électrique. Ce qui est appréciable en zones urbaines. Dans un environnement péri-urbain, un léger manque de puissance se fait sentir lors d’un dépassement ou d’une insertion sur voie rapide malgré le fonctionnement des deux moteurs.
Outil de transition énergétique, l’ASX PHEV ne conviendra pas à ceux qui veulent rouler chargés : son coffre est amputé de 157 litres et la banquette coulissante ne permet hélas pas de rattraper le volume perdu. Campé sur des jantes de 18 pouces, le véhicule reste collé à la route en toutes circonstances, mais fait preuve d’une trop grande fermeté.
Mitsubishi ASX, la gamme : les prix
Côté tarifs, si l’équipement est généreux, la facture est plutôt salée (gamme de 29 990 à 42 990 euros). Bien vu, Mitsubishi conserve une finition Business pour alléger la note des flottes.
Motorisation / Finition | Puissance | Emissions CO2 | Tarif |
1.0 l MPI Business | 91 ch | 139 g/km | 26 390 € |
1.3 l DI-T mHEV Business | 140 ch | 138 g/km | 27 890 € |
1.6 l MPI HEV Business | 143 ch | 114 g/km | 31 490 € |
1.6 l MPI PHEV Intense | 159 ch | 32 g/km | 39 990 € |
Technique et finances :
Mitsubishi ASX 1.6 l MPI PHEV 159 Instyle
- Prix : 42 990 €
- Moteur : 1 598 cm3 essence (92 ch) + 1 bloc électrique (49 kW / 67 ch)
- Puissance maxi cumulée : 159 ch
- Couple maxi : 148 Nm
- Batterie : lithium-ion 10,5 kWh
- Autonomie élec. (mixte) : 47 km
- Consommation : 1,4 l/100 km
- Émissions de CO2 (WLTP) : 32 g/km
- Classe A, couleur : vert foncé
- Poids : 1 556 kg
- Bonus : 0 €