Esthétiquement, la version hybride ne se distingue pas vraiment de la version essence mais reste toujours aussi originale.
© Nissan
Le Juke, c'est un design qui en a fait un succès sur le segment des petits crossover. Cette deuxième génération en préserve l'identité tout en améliorant la vie à bord et sa motorisation, désormais électrifiée.
Avec ses célèbres phares ronds, le Nissan Juke se regarde dans le blanc des yeux. C’est toujours le cas sur cette nouvelle version du SUV urbain signé Nissan. Le regard se modernise avec des feux à LED et l’adoption d’une nouvelle calandre. Quant à la silhouette, elle gagne en dynamisme mais sans dépayser ceux qui ont craqué pour la précédente.
L’habitacle offre un saut qualitatif indéniable, de la finition de la planche de bord jusqu’aux sièges ergonomiques joliment dessinés. Le tout en donnant aux occupants avant une impression d’espace inédite. La surprise est plus grande encore à l’arrière où le Juke offre de vraies places avec 553 mm d’espace aux genoux.
Nissan confère ainsi à son crossover urbain une aptitude à la polyvalence. D’autant que la nouvelle motorisation hybride de 143 chevaux se prête aussi bien aux sauts de puce en ville qu’à l’escapade. Au démarrage, le Juke se faufile en mode zéro émission grâce à son moteur électrique de 36 kW. Si le rythme augmente, le bloc thermique et ses 94 chevaux arrivent en renfort. Une fois la vitesse stabilisée, le quatre cylindres 1.6 l recharge la batterie pour privilégier le mode électrique dès que l’allure redescend sous les 55 km/h.
Électrification réussie
L’agrément de conduite provient autant de la boîte de vitesses déjà vue sur d’autres productions de l’Alliance telles que le Renault Captur E-Tech. Cette transmission à crabots sans embrayage combine réactivité et douceur, ce que toutes les hybrides ne réussissent pas. L’ensemble fait beaucoup pour l’agrément de conduite ainsi que pour la consommation en recul de 20 %. Pour garder le sourire jusqu’à destination, on ne succombera pas aux charmes des jantes optionnelles de 19 pouces. Elles dégradent considérablement le confort du Juke qui sur-réagit aux moindres inégalités de chaussée. Enfin, on félicitera de l’adoption du « e-pedal step » en remplacement de l’« e-pedal », qui immobilisait la voiture avec à-coups. Le nouveau dispositif ne ralentit que jusqu’à 7 km/h mais en douceur.