Alors que les boîtes de vitesses automatiques se généralisent, avec des solutions pilotées électroniquement, le marché de l’entretien de ces équipements se développe. Avec lui, la commercialisation de machines à vidanger spécifiques, dont certaines proposées par des pétroliers, à l’image de la Motul EVO.
Approuvé-Recommandé
Les machines à vidanger l’huile des boîtes de vitesses automatiques (BVA) se multiplient ces derniers temps. Dernières en date, la Gear +, proposée par Fuchs ou encore la Gear Tronic de Liqui Moly, toutes deux fournies par Malhe. Rien d’étonnant à ce développement : il est impensable de changer l’huile des BVA modernes, à pilotage électronique, par simple gravité. Il faut désormais s’équiper d’une machine comportant une pompe aspirante. Après le test de l’ATF de Bardahl et celui de l’ATX 180 de Malhe, c’est au tour de la machine Motul EVO de passer entre les mains de notre partenaire garagiste Cédric Parbot, gérant du garage Mécanéco à Sens. Le test a été réalisé sur une BMW. Une première constatation s’impose, la Motul EVO est construite sur la même base que l’ATF de Bardhal que nous avions jugée, lors d’un précédent test, efficace et bien pensée avec une simplicité d’usage et des automatismes. « Une personne qui n’est pas du métier pourrait se servir de la machine », commente Cédric Parbot. Motul nous indique toutefois avoir opéré quelques adaptations propres à sa marque, au niveau du logiciel en particulier. Mais les deux machines sont très proches et visiblement proviennent d’une même usine italienne. Proposée à 4 700 euros prix catalogue, la version Motul reste néanmoins moins chère que son équivalente de chez Bardhal. Motul EVO possède une large tablette tactile wifi pour son pilotage. Une base de données, qui se met à jour automatiquement, de manière transparente, permet de sélectionner le véhicule afin de connaître la bonne huile Motul à utiliser. Le lubrifiant est à verser dans deux jerricanes de 20 litres chacun qu’il convient de brancher à l’arrière de la machine à l’aide d’un pratique raccord rapide. Des balances permettent de connaître les capacités restantes et utilisées.
Connectée et automatique
La base de données donne aussi la référence du filtre à changer s’il y a lieu. Elle indique aussi la méthode à suivre pas à pas, avec photos, de raccordement du vidangeur sur le véhicule, avec la bonne référence d’embouts à aller prendre dans la mallette. L’équipement est vendu avec deux valises d’embouts de raccordement. Une première mallette dite « basic kit » couvre 70 % du parc automobile avec 23 raccords. La valise « expert kit » et ses 30 raccords couvrent 25 % du parc dont la vidange de la BVA demande un raccordement spécifique au niveau des échangeurs de chaleur. Une troisième valisette optionnelle, avec 12 embouts, s’adresse à des véhicules d’une moindre diffusion. Notons que les raccords peuvent aussi s’acquérir à l’unité, livrés sous 3 jours. Tout comme le modèle Bardhal, la Motul EVO détecte automatiquement le sens du flux. Il n’y a donc pas de sens de branchement pour les tuyaux. Une fois la machine branchée, il suffit d’appuyer sur l’icône « start » pour lancer la vidange et suivre les indications qui s’affichent sur la tablette tactile. La machine propose de laver, vidanger et rincer le circuit de lubrification. Les durées de cycles dépendantes du kilométrage du véhicule et de la capacité d’huile. Une fenêtre permet de contrôler la limpidité du fluide au cours de traitement. Si un filtre doit être remplacé, l’équipement l’indique. Il est possible d’éditer un rapport en fin d’opération.