Très bon confort des passagers et comportement dynamique impeccable, la structure Toyota New Global Architecture a été bien pensée.
© Toyota
L’hybridation et l’existence dans la gamme d’une version break sont les deux premiers critères de choix des entreprises pour la Toyota Corolla. Au moment où est lancée la génération 2023, cela ne devrait pas beaucoup changer. S’accentuer peut-être.
Les générations de Toyota Corolla se succèdent et leur popularité ne se dément pas. Aux côtés de la berline (5 portes), les versions Touring Sports (traduisez break) se taillent la part du lion dans les flottes avec 75 % des ventes en France. Si la première raison du succès de ce modèle du constructeur japonais est l’hybridation essence-électricité, la seconde est justement cette carrosserie qui est non seulement adoptée par les entreprises hexagonales, mais plus généralement par celles de l’Union européenne. Pour progresser encore, la Corolla dont l’histoire est très riche depuis 1966 et qui s’est, un temps, appelée Auris, une erreur puisqu’il était alors impossible de capitaliser sur le nom et l’image de ce modèle-phare de la gamme Toyota, évolue en ce début d’année 2023. Mais cette douzième génération qui se décline en berline et break Touring Sports (1.8 l/140 ch et 2.0 l/196 ch), en six finitions (Active, Dynamic, Dynamic Business, Design, GR Sport et Collection) est-elle pour autant une « vraie » nouvelle voiture ? Pas si sûr. Mieux vaut parler d’une refonte en profondeur ou d’une mise à jour, fort réussie d’ailleurs, de ce que Toyota propose depuis 2018.
Hybridation de cinquième génération et des chevaux en plus
Pour ce qui est de la structure, on retrouve la Toyota New Global Architecture et pour ce qui est de la ligne, la nouvelle Corolla n’est retouchée que marginalement. Du côté mécanique en revanche, les progrès sont beaucoup plus sensibles. Allier la cinquième génération d’hybridation qui se caractérise par une nouvelle batterie lithium-ion plus puissante, plus petite et plus légère, à l’augmentation de puissance du moteur thermique qui passe de 122 à 140 ch, permet à la Corolla d’être tout à la fois plus efficace et plus « douce ». C’est peut-être cette douceur qui est d’ailleurs l’une des qualités principales de cette voiture dans sa version hybride 1.8 l. Sur la route et l’autoroute et surtout sur un itinéraire de (côtes) très sinueux et traversant des villes, grandes et petites, il est possible de rouler en 100 % électrique à… 60 % du temps. Belle performance même si notre consommation moyenne n’est pas descendue en dessous de 6,0 l/100 km. Sans tout à fait autoriser une réelle conduite à une seule pédale, la Corolla, bien maîtrisée, permet de s’en rapprocher car on utilise essentiellement l’accélérateur. Finis les allers-retours vers la pédale de frein, on peut adopter une conduite souple et fluide, reposante et très sécurisée puisqu’on se concentre sur la route. L’agrément est bien là.
Retrouvez l'intégralité de cet essai dans le prochain numéro (n°284) de L'Automobile & L'Entreprise
Bien vu :
- Efficacité de la motorisation et agrément de conduite,
- Confort global et modularité arrière
- Programme Beyond Zero Academy
À revoir :
- Consommations réelles à vérifier
- Seulement prise USB-C
- Pas d’option couleurs bi-ton