Et si l’Alliance Renault-Nissan s’étiolait ?

Alexandre Guillet

Mis à jour le à

Soyez le premier à réagir

Soyez le premier à réagir

Et si l’Alliance Renault-Nissan s’étiolait ?

L'Alliance Renault Nissan a perdu sa sève et prend le chemin des partenariats communs dans l'industrie automobile.

Nissan semble chercher de nouveaux partenaires technologiques dans les domaines du véhicule électrique et des logiciels, sans association avec Renault. Le groupe japonais se méfie de Geely sur le volet Horse et on ne connaît pas encore son implication réelle dans Ampere. L'Alliance Renault-Nissan aurait-elle perdu toute grande ambition ? 

Selon des sources au fait de la stratégie de Nissan rapportées par Reuters, le constructeur japonais cherche de nouveaux plans de croissance dans des domaines clés, comme les logiciels et les véhicules électriques, alors qu'il s'efforce de finaliser les termes d'un partenariat fortement limité avec Renault. Nissan étudie notamment un partenariat pour les liens de ses véhicules au cloud, sans passer Renault. Selon une des sources, l’objectif est de corriger une légère faiblesse de Nissan dans l’optique du développement de voitures plus intelligentes et toujours plus connectées. Nissan veut aussi être maître de sa stratégie sur les véhicules électriques en Amérique du Nord et en Asie.

L’Alliance Renault-Nissan en bout de course, place à un partenariat classique

Alors que les accords fermes n’ont pas encore été formalisés dans le cadre de la restructuration de l’Alliance, le flou demeure au-delà de l’entente de façade. Ces accords, initialement attendus au premier trimestre 2023, sont prévus avant l’été. On parle de stratégie et d’ambitions communes plus que de liens capitalistiques, ce point étant réglé. On parle donc du cœur même de l’Alliance et de son avenir, au-delà d’un schéma de partenariats classiques (plateformes, pièces, achats…). Et si l’Alliance sous sa forme noble et originale était en bout de course ? Après vingt-quatre ans d’un mariage tourmenté… Laissons Mitsubishi à l’écart.

No comment

Une source assène que Nissan n’a aucune intention de participer à la joint-venture de Renault avec Geely et le géant pétrolier saoudien Aramco, le groupe ne comptant pas partager son savoir-faire thermique ni sa technologie hybride e-Power. En outre, Nissan envisagerait une contribution modérée dans Ampere sous l’angle de l’ingénierie et de l’innovation.

Logiquement, aucun dirigeant des deux groupes ni aucun porte-parole officiel n’a contemplé ces fuites.

Début février 2023, l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi avait écarté les casus belli préfigurant un terrain d'entente qui n'a toujours pas été formalisé. 

Nous vous recommandons

Renault va domicilier sa filiale Horse en Espagne

Renault va domicilier sa filiale Horse en Espagne

Alors que Renault prépare la séparation juridique de ses différentes entités, la filiale Horse, dédiée aux voitures thermiques, sera selon toute vraisemblance basée en Espagne, à Madrid. Une décision qui sera prochainement...

02/06/2023 | Véhicule thermiqueUsine
Skoda affirme son évolution digitale avec son centre Skoda X

Skoda affirme son évolution digitale avec son centre Skoda X

Le constructeur premium Lexus commercialise cet étonnant van de luxe hybride en France

Le constructeur premium Lexus commercialise cet étonnant van de luxe hybride en France

La marque Land Rover va s’effacer

La marque Land Rover va s’effacer

Plus d'articles