Fastned - Aire de Gevrey-Chambertin (A31).
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Annoncée il y a un an, la décision de l’Europe de mettre en place des quotas de bornes de recharge publiques pour tous les pays européens se confirme. Un texte devrait être publié dans les semaines à venir.
En introduction d'une conférence de presse organisée par l'organisme européen the Platform for Electromobility, le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders, a confirmé les intentions de l'Union sur la définition de quotas nécessaires en termes d'infrastructures de recharge publiques dans chaque pays du Vieux Continent. Objectif : soutenir le développement du véhicule électrique alors que la demande et les intentions d'achat des conducteurs sont en nette progression.
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Ainsi, selon une dernière étude publiée le 10 janvier par the Platform for Electromobility*, 70 % des Européens interrogés ont déclaré posséder ou envisager d'acheter un véhicule électrifié, la France s'inscrivant comme le troisième marché en termes de volume de ventes. Seuls freins encore cités par les sondés : le prix d'achat toujours élevé des modèles et la pauvreté de l'infrastructure de recharge ouverte au public. « Il y a en effet un vrai besoin que ce soit en termes de nombre de bornes de recharge ou en termes de disponibilité et de qualité de service, confirme François Gatineau, expert en mobilité électrique et président du cabinet de conseil Mobileese. La France a déjà bien évolué en ce sens avec de nouvelles réglementations comme l'obligation de déclarer les bornes ouvertes au public, ou encore l'encadrement de l'information au consommateur, mais l'Union européenne veut aller au-delà en définissant un nombre de points de charge nécessaire par pays », poursuit-il.
Si Didier Reynders n'a pour le moment pas donné plus détails, la rédaction du texte est en cours et ce dernier devrait être publié dans les prochaines semaines.