Si le malus au poids ne touche aujourd’hui qu’une infime partie du marché, le gouvernement prévoit d’en abaisser le seuil.
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En vigueur depuis le 1er janvier 2022, le malus au poids pénalise les véhicules essence et diesel neufs de plus de 1,8 tonne. Un seuil d'application qui « va être abaissé progressivement et sans doute dès le projet de loi de Finances 2024 », annonce Clément Beaune.
Invité du « Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI » hier, dimanche 25 juin, Clément Beaune est revenu sur ses grands dossiers du moment tels que le contrôle technique moto, la nouvelle taxe pour les concessionnaires autoroutiers ou encore l’évolution du malus au poids. En vigueur depuis deux ans et issu de la convention citoyenne pour le Climat, rappelons que ce malus pénalise les véhicules thermiques (essence et diesel) neufs dont le poids dépasse 1,8 tonne, à raison de 10 euros du kilogramme. Si la mesure ne touche aujourd’hui qu’une infime partie du marché, le gouvernement prévoit d’en abaisser le seuil et ce dès le prochain projet de loi de Finances pour 2024. Le poids des voitures « doit être pris en compte pour des raisons écologiques. Il faut que les règles soient cohérentes et équilibrées », a rappelé le ministre chargé des Transports.
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Quid des véhicules électriques et hybrides ?
Concernant l’intégration dans le dispositif des véhicules électriques et hybrides, dont le poids est bien souvent élevé du fait de l'intégration des batteries, le ministre pense que cela « va dans le sens de l’histoire ». Toutefois, le gouvernement semble vouloir se laisser le temps de la « transition ». « Les mots ont un sens, a déclaré Clément Beaune. Il nous faut développer, en France et en Europe, des véhicules électriques plutôt petits, moyens et pas trop chers. Pareil pour les hybrides. Et progressivement, on durcit les critères à partir du moment où on a des véhicules plus abordables », a-t-il conclu.