Ford annonce la suppression de 3 000 postes pour mieux s'adapter aux évolutions du secteur automobile, notamment l'électrification des voitures.
Le groupe Ford annonce la suppression de 3 000 postes occupés par des salariés ou des intérimaires, essentiellement en Amérique du Nord et en Inde. Une décision qui s’inscrit dans son plan de réorganisation face à l'évolution du secteur automobile, dont le développement des véhicules électriques et connectés.
Après avoir fait part de son intention de séparer ses activités entre modèles thermiques et voitures électriques, le groupe Ford annonce 3 000 suppressions d’emplois, expliquant cette coupe franche par la nécessité de s’adapter aux évolutions de la filière automobile, notamment le développement des véhicules électriques. L’onde de choc sociale de l’électrification des véhicules n’est pas encore très perceptible, mais plusieurs grands patrons automobiles auront eu le mérite d’alerter sur ce risque, Herbert Diess, l’ancien président de Volkswagen, ou Carlos Tavares, dirigeant de Stellantis, en tête.
Le plan social de Ford sera détaillé prochainement
C’est donc Jim Farley, directeur général du groupe américain, qui passe à l’action. Il ne cachait pas depuis des mois que Ford compte trop d'employés à ses yeux et que trop peu d'entre eux disposent des compétences nécessaires à cette adaptation du secteur automobile à l'électrique et au numérique.
« Nous supprimons des postes tout en nous réorganisant et en simplifiant nos fonctions dans toutes nos activités. Vous recevrez davantage de précisions dans le courant de la semaine de la part des responsables de votre secteur d'activité », écrivent dans un courriel Jim Farley et le président du groupe, Bill Ford. Rappelons que Ford emploie 182 000 collaborateurs dans le monde.
(avec Reuters)