Après la hausse du carburant, arrive celle des autoroutes. Une situation inacceptable et risquée pour les sociétés de transport que dénonce l’OTRE.
« Trop c’est trop ! ». L’OTRE ne décolère pas. Après la forte inflation des prix des carburants, l’organisation patronale s’indigne de l’augmentation en moyenne de 3% des tarifs autoroutiers qui va notablement augmenter les charges des transporteurs. Une augmentation que subissent régulièrement les conducteurs sans pouvoir y faire grand-chose et sans que le gouvernement ne s’en émeut.
L’Organisation rappelle que les véhicules lourds circulent encore principalement sur les réseaux autoroutiers. Le chiffre d’affaires des sociétés concessionnaires d’autoroutes est apporté pour environ un tiers par la circulation des camions alors qu’ils ne représentent que 17 % de la circulation totale sur le réseau.
Alors que les autoroutes sont adaptées à la circulation des véhicules lourds, pour des raisons de sécurité, de pollution et de services, de plus en plus d’entreprises se retrouvent contraintes de faire le choix d’emprunter le réseau national ou secondaire, pour réduire leurs coûts d’exploitation. Une situation que regrette le syndicat.
Ce dernier appelle une nouvelle fois le Gouvernement sur les risques économiques que font peser ces hausses du prix des autoroutes et celles des énergies pour le secteur. Elle demande des mesures urgentes et concrètes en faveur des professionnels de la route. Elle réaffirme qu’il n’est plus acceptable qu’à chaque évolution conjoncturelle ou structurelle des prix, les entreprises se retrouvent en grave difficulté.