IRCF préfère le GPL pour sa flotte
La société spécialisée dans les prestations informatiques et la vente de logiciels possède désormais un parc automobile 100 % GPL grâce à l’intégration récente de cinq véhicules neufs. Le choix d’une énergie alternative rare et pourtant si bénéfique…
Olivier Bautista, gérant de la société IRCF basée à Périgueux, ne regrette pas la décision d’avoir troqué ses anciens diesels pour des modèles GPL. Et pourtant, avant d’opter pour cette énergie, le chef d’entreprise a envisagé d’autres solutions. Malheureusement, « l’électrique n’offrait pas assez d’autonomie et l’hybride, à gamme égale, était beaucoup plus cher », soulève ce dernier.
Ainsi, d’un point de vue écologique comme économique, le GPL représentait la meilleure alternative. « Imaginez, un plein de 50 litres ne coûte que 35 euros et permet de faire 600 km ! », s’enthousiasme Olivier Bautista . Qui assure que le maillage de pompes GPL s’avère suffisamment dense pour ne pas tomber en panne. « Quand nous sommes allés chercher les voitures à Grenoble, nous avons pu constater que trois stations sur quatre en délivrent », énumère-t-il.
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Olivier Bautista liste également, parmi les bénéfices de ce bi-carburant encore trop peu plébiscité au sein des flottes, des émissions de CO2 moindres – « de 20 à 30 % » affirme le patron d’IRCF – ainsi que des avantages fiscaux. « Nous serons exonérés de la TVS pendant trois ans, ce qui constitue un gain de 1000 euros par an », explicite-t-il par exemple. De même qu’une TVA récupérable à 100 % sur l’achat d’un GPL. S’il ne fallait donc admettre qu’un seul désagrément, ce serait qu’ « il faut se former pour remplir le réservoir de GPL car c’est une autre manière de faire. »
Du GPL à la pelle
Parmi les cinq véhicules neufs, reçus entre début décembre 2019 et janvier 2020, on retrouve deux Renault Clio IV, deux Dacia Dokker et une Peugeot 308. Certains modèles ont été affiliés à des fonctions commerciales, d’autres techniques et un à la direction, mais tous sont de marques françaises. Un point tricolore qui tenait à cœur d’Olivier Bautista, pour qui préférer le Made in France permet de « donner du sens à nos actions. »
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Autre particularité notable du quintet essence/GPL : sa carburation n’est pas de série mais a été installée par le prestataire leader du secteur, Borel. Un poseur de renom qui s’est également « occupé de toutes les démarches administratives » et possède un vaste réseau d’entretien, ajoute le gérant.
Bref, adopter le GPL s’apparente à ces « petits gestes qui permettent de travailler proprement. » En observant l’arrière des véhicules moins salie par des émissions de particules fines, les 14 salariés d’IRCF ont d’ailleurs été convaincus. Au point que l’appel du GPL donnera lieu à l’arrivée de trois nouveaux véhicules sûrement avant l’été, nous annonce Olivier Bautista.