L'association de défense des consommateurs s'est penchée sur l'autonomie réelle des véhicules électriques disponibles sur le marché et s'étonne des écarts de valeurs constatés avec les données officielles avancées par les constructeurs automobiles.
Y aurait-il tromperie sur l'autonomie des véhicules 100 % électriques ? L'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a mené ses propres tests afin de savoir si les données communiquées par les constructeurs automobiles sur leurs nouveaux modèles, présentés comme plus respectueux de l'environnement sont fiables. D'autant qu'en matière de mobilité électrique, le rayon d'action (théorique) du véhicule choisi est souvent le premier critère d'achat.
Après avoir essayé une vingtaine de véhicules, issus de différents segments et commercialisés par différentes marques, il ressort de l'enquête menée qu'il existe « une différence substantielle entre la valeur annoncée et la réalité ». UFC-Que Choisir a obtenu des différences d'autonomie allant de 10 à 33,4 % ! Selon l'organisme, cette situation est « la faute du protocole d’homologation (WLTP) qui ne reflète pas les conditions réelles d’usage ».
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Le modèle présentant le moins d'écart entre sa fiche technique et l'autonomie réelle mesurée est le SUV citadin Hyundai Kona équipé de la batterie de 64 kWh. Homologué à 484 kilomètres, il n'a pu en parcourir que 436. En bas de classement, SUV familial Volkswagen ID.5 GTX fait office de mauvais élève avec une fiche technique annonçant 467 kilomètres d'autonomie, alors qu'il semble pouvoir n'en réaliser que 311 km.