Le groupe belge vient d’officialiser un financement de 40 millions d’euros de la BEI destiné à accompagner ses activités de recherche-développement et d’innovation.
© Punch Group
L'industriel belge s'est vu accorder par la Banque européenne d'investissements une enveloppe de plusieurs dizaines d'euros afin d'accélérer ses projets en matière de mobilité hydrogène. Les sites de Turin et Strasbourg devraient bénéficier de ces fonds.
Comme nombre d'acteurs de l'industrie automobile, Punch Group s'intéresse (aussi) à l'hydrogène. Ex-centre d'ingénierie et de développement de General Motors, l'entreprise belge spécialisée dans le développement, l'intégration et la production de transmissions (Punch Powertrain) comme de moteurs entend bien prendre le virage de la transition énergétique et de la décarbonation des mobilités.
« Nous souhaitons élargir notre expertise technologique dans le domaine de la propulsion électrique et à l’hydrogène. Nous sommes convaincus de l’énorme potentiel des moteurs à l’hydrogène, en particulier pour les poids lourds et les utilitaires, les véhicules tout-terrain, sans oublier le secteur maritime », explique Guido Dumarey, propriétaire et président fondateur de l'entreprise. Autant de raisons qui ont donc conduit Punch Group à solliciter une aide financière auprès de l'Union européenne.
4,8 millions d'euros pour les équipes de Punch installées à Strasbourg
Dans le cadre du Fonds européen pour les investissements stratégiques, lié au plan d'investissement pour l'Europe, la Banque européenne d'investissement (BEI) a accepté d'accorder une ligne de financement de 40 millions d'euros à l'entreprise. Une enveloppe qui va permettre, selon un communiqué commun, « d'appuyer les activités de recherche-développement et d'innovation » sur les technologies applicables aux moteurs à hydrogène et aux systèmes connexes de stockage de l'énergie, c'est-à-dire aux piles à combustible, pour les véhicules particuliers, utilitaires et industriels.
« Les investissements seront principalement mis en œuvre dans les installations de l'entreprise à Turin (Italie) – à hauteur de 35,2 millions d'euros – et dans une moindre mesure (4,8 millions d'euros) à Strasbourg (France) », est-il encore précisé. Une opération qui devrait également permettre, selon Paolo Gentiloni, commissaire européen à l’Économie, de « créer des emplois. »