© Capture d'écran Facebook / Ville d'Homécourt
En Meurthe-et-Moselle, la ville Homécourt a choisi de commander une MG4 100 % électrique comme véhicule de patrouille pour sa police municipale. Un choix dicté par des contraintes économiques.
Le parc roulant des polices municipales françaises est toujours très atypique. Contrairement aux services de la Police nationale ou de la Gendarmerie, qui se fournissent essentiellement auprès des constructeurs tricolores à l'issue d'importants appels d'offres, les municipalités ont accès à un catalogue de véhicules plus large pour équiper leurs différents services dont .
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Selon les territoires, il n’est plus rare de voir des Dacia Duster, Opel Crossland, Toyota RAV 4, Suzuki Vitara et Suzuki S-Cross ou Hyundai Tucson patrouiller. À l’heure de la transition énergétique des parcs roulants, certaines collectivités ont décidé de s'équiper de véhicules 100 % électriques. Désormais, certains policiers municipaux roulent, par exemple, en Dacia Spring ou Skoda Enyaq iV.
Patriotisme économique ou pragmatisme économique ?
En Meurthe-et-Moselle, la ville d'Homécourt vient de mettre en service un « nouveau véhicule pour la police municipale, moins cher à l’acquisition et au fonctionnement mais surtout plus vertueux », est-il indiqué sur sa page Facebook.
Cette « automobile 100% électrique [permettant d'] assurer la sécurité de tous, tout en préservant notre environnement », n'est autre qu'un exemplaire de la MG Motor MG 4. Une compacte chinoise abordable puisque ses tarifs débutent à 24 990 euros, hors bonus écologique.
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Pour mémoire, les versions d'appel sont équipées d'une batterie de 51 kWh permettant de parcourir jusqu'à 350 kilomètres entre deux charges complètes.
L'argument prix semble avoir particulièrement séduit la municipalité qui ajoute dans sa publication que « ce véhicule moderne et économique offre de nombreux avantages. Non seulement il réduit notre empreinte carbone, mais il est également plus rentable, grâce à ses coûts d'exploitation réduits ». Il est vrai que les véhicules 100 % électriques nécessitent moins d'entretien que leurs homologues thermiques et que le coût d'une recharge - en dépit de la hausse des tarifs de l'électricité - demeure bien inférieur à un plein de carburant.