La Coopérative des carrossiers de Guyenne et Gascogne (CCGG) souhaite étendre son rayonnement au-delà de son berceau d’origine, à savoir la façade Atlantique.
Après près de 35 ans d'existence, la Coopérative des carrossiers de Guyenne et Gascogne cherche à changer de dimension et souhaite embarquer dans son organisation des professionnels de toute la France. Avis aux amateurs !
Présent lors du salon des partenaires du Cesvi, qui s’est tenu le 20 juin dernier, la Coopérative des carrossiers de Guyenne et Gascogne (CCGG) a indiqué vouloir étendre son rayonnement au-delà de son berceau d’origine, à savoir la façade Atlantique.
Fondée en 1988, particulièrement dynamique il y a une dizaine d’années, la CCGG a été à l’origine de nombreuses initiatives comme la création du réseau de carrosserie « 102 Carrossier Expert » ou encore l’enseigne de vitrage « Glass Auto Service » dernièrement rachetée par Siligom. Le groupement compte 250 carrossiers, un nombre en baisse ces dernières années.
15 millions d'euros d'achats en 2022
La Coopérative repose principalement sur le concept des achats groupés au bénéfice de ses adhérents. Avec sept salariés en centrale, présidée par le carrossier Yves Arnaudeau et animée par son manageur projets Jérôme Obadia, ex-animateur réseau chez Axial, la coopérative a réalisé l’an dernier 15 millions d’euros d’achats auprès de fournisseurs référencés, essentiellement dans le domaine des pièces détachées de carrosserie et mécanique d’origine, provenant des constructeurs nationaux et groupements de concessionnaires. Ses services achats couvrent aussi les solutions logicielles et l’équipement. La CCGG assure également des formations.
Une filiale de services techniques
La coopérative souhaite désormais retrouver du dynamisme et étendre d’ici 3 à 5 ans son empreinte sur la totalité du territoire en s’éloignant peu à peu de la côte Atlantique. Elle compte jouer pour cela sur des services innovants avec la mise en place de sa filiale ASC pour Automobiles Services Coopératifs. Premier service proposé par ASC, deux unités mobiles équipées chacune de deux bancs de réglage des Adas (Texa et Autel) qui se déplacent sur rendez-vous chez les professionnels dans un rayon de 300 kilomètres autour de Bordeaux. L’unité réalise en moyenne trois interventions par jour, facturée 100 euros.