Les professionnels se tournent toujours plus vers la cession de créance.
Alors que la rentabilité des carrossiers s’érode en cette période inflationniste, les professionnels s’intéressent de plus près à la cession de créance défendue par les fédérations, dont la FFC.
La FFC Mobilité Réparation et Services l’affirme : de nombreux carrossiers et groupes de concessions agréés par les assureurs n’ayant pas reçu de réponse favorable à l’augmentation des taux horaires nécessaire à leur activité, ont résilié les agréments. Désireux néanmoins de conserver le règlement direct par l’assureur, les professionnels se tournent toujours plus vers la cession de créance.
C’est ainsi que la fédération, qui défend avec ardeur ce type de contrat depuis plus de 20 ans, à l’aide de sa plateforme TRIBU, a dernièrement formé le personnel après-vente des trois concessions toulousaines Volkswagen du groupe DBF.
« Nous avons sollicité la FFC pour qu’elle intervienne dans notre groupe car son étique correspond à la nôtre, à savoir la sauvegarde des intérêts de notre métier et la rentabilité de nos lourds investissements dans les technologies du constructeur », indique Sébastien Simon, directeur après-vente du groupe DBF
En préambule de cette formation, Christophe Bazin, secrétaire général de la FFC Mobilité Réparation et Services, a d’abord présenté une nouvelle version de TRIBU qui sera officiellement lancée le 1er juin. Hormis un rappel des aspects juridiques de la cession de créance et des explications sur l’utilisation détaillée de l’outil, Christophe Bazin a notamment évoqué l’investissement quotidien de la FFC pour accompagner ses adhérents dans la gestion des dossiers juridiques, jusqu’au règlement. « Aucun adhérent n’est laissé sans réponse. Nous suivons les dossiers jusqu’à leur issue, c’est important face à des assureurs qui tentent toujours de faire échouer cette procédure pourtant totalement légale », souligne-t-il.