À l'image de ce slogan aperçu lors de la 100e édition du Salon de l'automobile de Bruxelles, la flotte du gouvernement fédéral belge s'apprête à être branchée.
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À compter de l'été 2024, les véhicules nouvellement entrés dans le parc de la Belgique seront uniquement électriques. Y compris les véhicules de fonction des ministres.
Il existe en Belgique un équivalent de la loi d’orientation des mobilités française, imposant un calendrier pour la transition énergétique des flottes automobiles. « Tous les nouveaux véhicules de société devront être neutres en carbone d’ici à 2026 », stipule un accord daté de septembre 2020. L'électrification des flottes publiques (administrations, services publics, ...) est, quant à elle, encadrée par une directive européenne qui fixe également la date butoir à 2026.
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Conscient qu’il doit donner l’exemple en la matière, le gouvernement fédéral belge a décidé d’avancer cette échéance de deux ans, soit 2024. Un projet de circulaire « créant un cadre durable pour les services publics fédéraux pour l’achat, le leasing et la location-vente de véhicules », a été validé par le conseil des ministres belges, le 10 mars dernier.
La Belgique accélère l'électrification de sa flotte gouvernementale
Ainsi, les ministres ont acté qu'à compter du 1er juillet 2024, tous les véhicules neufs entrant dans la flotte de l'État seront des véhicules propres. S'il n'existe aucune définition exacte, universelle et précise de ce qu'est « un véhicule propre », dans le cas présent, il s'agira de véhicules 100 % électriques.
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Comme le rappellent nos confrères de la RTBF, « le parc automobile de l’autorité fédérale compte actuellement 920 véhicules, sans comptabiliser ceux de la police ou de la défense, selon le cabinet de la ministre de la Fonction publique, Petra De Sutter. »