La Fédération Nationale de l’Automobile et le cabinet BCA Expertise ont souhaité actualiser leurs accords professionnels afin de faciliter les procédures d'expertise et de réparation en tenant compte des dernières évolutions technologiques dans le but essentiel de maintenir un bon niveau de relations professionnelles et bien sûr d’apporter un service de qualité aux automobilistes.
Signé ce jeudi 10 février, ce nouvel accord professionnel signé entre le syndicat professionnel et le cabinet d’experts marque la volonté des deux entités de réaffirmer les chartes initiales de bonnes pratiques établies en 2008.
Le travail et les concertations mise en place ont consistés à mettre à jour les derniers accords professionnels de 2013 pour y intégrer les évolutions techniques, digitales, environnementales, règlementaires et les nouveaux processus de réparations, de communication et de gestion. Mais aussi, la mise en place de groupes de travail, en parallèle de la Charte, afin d’améliorer au fil de l’eau les procédures et les autres outils du dialogue technique et économique entre experts et réparateurs. Enfin l’organisation d’un déploiement en régions avec la désignation de conciliateurs directement dans nos territoires, pour faire vivre ces accords en privilégiant la recherche de résolution à l’amiable des litiges et éviter des procédures contentieuses souvent longues, complexes et onéreuses.
Pour Marie Françoise Berrodier, présidente de la branche carrosserie de la FNA « L’objet de cette charte est de privilégier à travers 13 engagements, la concertation, d’appliquer leurs valeurs essentielles attachées au respect du contradictoire dans un contexte où tout évolue rapidement. C’est d’ailleurs ce qui a été mis en oeuvre au cours de la rédaction et permis d’identifier des thématiques essentielles et pour lesquelles des axes de progression étaient envisageables ».
Les Parties signataires se sont entendus pour que les grandes orientations de la Charte soient de :
• Permettre à l’automobiliste de comprendre le suivi de son sinistre dans sa globalité ;
• Renforcer les règles sur l’expertise contradictoire et donc de dialogue, à chaque étape du dossier ;
• Optimiser le processus d’expertise pour davantage de fluidité au bénéfice de l’expert et du réparateur (délais des réponses, traçabilité des échanges, …) ;
• Intégrer les dernières évolutions technologiques notamment celles liées à la digitalisation (Véhicules électriques et hybrides, IA…) ;
• Prise en compte de l’émergence de l’IA en intégrant un devoir de vigilance qui découle de son utilisation ;
• Faciliter la compréhension des procédures des véhicules endommagés et introduire un processus de gestion des pertes totales pour mieux accompagner l’automobiliste dans ses choix ;
• Rappeler la liberté de chaque profession de fixer ses prix pour les réparateurs et d’évaluer les dommages pour les experts.