Les difficultés de recrutement demeurent élevées.
Dans sa première enquête de conjoncture du transport routier de marchandises de l'année, la fédération professionnelle relève un léger redressement de l'activité économique des sociétés au quatrième trimestre 2022. Cependant, la situation semble se dégrader au premier trimestre 2023 selon les chefs d'entreprise.
À l'instar du baromètre de la FNTR, les chefs d'entreprise constatent un léger redressement de l’activité économique au quatrième trimestre, mais ils prévoient une chute d’activité au premier trimestre 2023. Le baromètre constate également une hausse de 15 % de l'insatisfaction des chefs d'entreprise par rapport au quatrième trimestre 2021 : 42 % d'entre eux ne sont pas satisfaits de la situation actuelle contre 36 % qui le sont. Cette situation est due notamment à la baisse des marges des entreprises qui se dégradent du fait de la forte augmentation des coûts, notamment des carburants. Et selon les chefs d’entreprise interrogés en janvier 2023, l’indicateur qui mesure l’investissement s’améliore légèrement par rapport au trimestre précèdent, confirmant le redressement d’activité. Il reste néanmoins très en deçà de son niveau moyen. Dans le transport routier de marchandises, l’indicateur du climat des affaires diminue légèrement mais reste au-dessus de sa moyenne, et le solde d’opinion sur le niveau d’investissement se stabilise à un niveau bas. Un niveau qui, selon l'organisation professionnelle, illustre parfaitement l’état de santé des entreprises et qui pourrait également avoir un impact en matière de transition énergétique.
Toujours selon l'enquête menée par la FNTR sur la situation économique du TRM, les difficultés de recrutement demeurent élevées. Ainsi, 67 % des transporteurs y sont confrontés, et si cette situation continue, l’activité du secteur pourrait être fortement affectée. L’indicateur qui mesure l’évolution des effectifs des trois derniers mois continue de se dégrader ainsi que celui qui mesure la tendance pour le premier trimestre 2023.