Pour être performantes, les entreprises du transport routier doivent pouvoir s’appuyer sur des collaborateurs en bonne santé.
L’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail a retenu les propositions de la FNTR concernant l'accompagnement des entreprises et des salariés sur les questions de prévention et de santé au travail.
Alors que le recrutement de conducteurs reste un problème et que les chauffeurs vieillissent, la FNTR souhaite faire de la santé au travail une priorité. Bonne nouvelle, son projet sur cette thématique vient d’être retenu par l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact).
Le projet de la fédération va se déployer sur les deux années à venir autour de trois thématiques :
- Développer des solutions techniques destinées à améliorer la sécurité et les conditions de travail de manière à faire diminuer l’accidentologie (sauter du camion, stabilisateurs bennes et citernes, déchargement, sécurisation des quais, sanglage, arrimage). Cette action doit permettre d’expérimenter des organisations nouvelles, des matériels adaptés, des techniques plus appropriées.
- Développer l’accompagnement des entreprises de manière à assurer l’existence d’une culture de prévention des risques (un socle commun, la signature d’une charte, le partage d’outils, une offre de services sur tout le territoire, des forums d’échanges).
- Développer la sensibilisation des salariés (sensibilisation, accompagnement, détection de pathologies, forum de santé, dépistage de l’apnée du sommeil). Cette action doit permettre de sensibiliser mais aussi d’accompagner les salariés et les dirigeants dans de bonnes pratiques.
« Les conditions sont dès à présent réunies pour mener à bien cette stratégie qui place le capital humain au cœur des enjeux de compétitivité pour les entreprises de transport routier, et d’attractivité de ses métiers », commente la FNTR.
En 2019, la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) a reconnu 73,3 accidents avec arrêt de travail pour 1 000 salariés dans le transport routier. Un taux 2,2 fois plus élevé que la moyenne tous secteurs d’activité hors fonction publique. Les jeunes salariés ont davantage de risque de subir un accident du travail que leurs aînés.