La France s'engage face à l'arrivée du véhicule automatisé
Alors que les technologies de conduite autonome s’affinent, le Gouvernement souhaite encadrer la mutation et s’implique en lançant une consultation des acteurs.
Alors que les progrès concernant le véhicule automatisé avancent à grande vitesse, le Gouvernement souhaite jouer un rôle central et lance une consultation des tous les acteurs privés et publics concernés par le sujet.
« Notre filière automobile doit s’y préparer. Elle a des atouts mais ne doit pas se laisser distancer dans cette compétition mondiale » explique l’État, qui souhaite définir des orientations communes sous forme d’une stratégie nationale.
Première préoccupation : la sécurité routière
Un haut représentant pour le véhicule automatisé sera nommé avec la mise en place d’une commission d’éthique et d’acceptabilité.
Première préoccupation des ministères concernés (Intérieur, Économie, Transports et Numérique), celle de la sécurité routière. Ils pointent l’excès de confiance et les soucis de cohabitation entre les véhicules automatisés et les autres usagers de la route « vulnérables ». Les enjeux de respect des libertés et de cybersécurité inquiètent aussi le Gouvernement.
La consultation repose aussi sur l’enjeu industriel avec l’investissement en R&D, l’emploi et les compétences tout comme le partage de valeur.
« Le véhicule automatisé et connecté pourrait modifier fondamentalement les chaînes de valeur en termes de partage et valorisation des données. Ces questions appellent une vigilance particulière sur l’équilibre des relations au sein de la chaîne de valeur de la donnée, en y incluant les gestionnaires de réseaux routiers, qui doivent avoir une place centrale dans cette chaîne », commentent les ministres.