« La Renault Clio restera dans les mémoires pour encore 30 ans ! »

« La Renault Clio restera dans les mémoires pour encore 30 ans ! »

Ivan Segal, directeur commercial de Renault France.

© Renault Group

Alors que le groupe automobile tricolore vient de dévoiler le dernier facelift de sa Clio, Ivan Segal, directeur commercial de Renault France, revient pour L’Automobile & L’Entreprise sur la carrière de ce modèle phare de la gamme du Losange. La citadine trentenaire a-t-elle donc su se réinventer pour conserver sa popularité auprès des flottes ?

L’Automobile & L’Entreprise : Quelle plus-value cette Clio restylée apporte-t-elle pour les pros ?

Ivan Segal : Très clairement, le moteur e-Tech full hybrid est très performant et permet de faire des économies de consommation jusqu’à 40 %. À l’heure où le pouvoir d’achat est impacté de tous les côtés, nous proposons donc une offre très intéressante, en particulier sur cette technologie du moteur e-Tech full hybrid. Avec 93 g de CO2/km, cette Clio s’avère également à l’abri de tout malus ainsi que de la TVS (taxe sur les véhicules de société) avec un TCO extrêmement compétitif pour les flottes. Car on le sait et on le voit bien sur d’autres modèles de la gamme chez Renault, le coût d’usage est déterminant pour les entreprises.

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La Clio restylée sera aussi Crit’Air 1 donc capable de rentrer dans toutes les ZFE. Enfin, le moteur e-Tech full hybrid a un positionnement prix et des valeurs résiduelles assumés puisqu’il fonctionne depuis déjà quelques années, ce qui fait qu’à l’usage il se révèle très pertinent.

L’Automobile & L’Entreprise : Qu’en est-il de la connectivité à bord ?

Ivan Segal : Au niveau de tout ce qui est digital, vous avez un affichage qui va de 7 à 9 pouces disponible selon les niveaux de finition. Vous avez le système multimédia Easy Link que l’on reprend mais tout en le faisant évoluer avec une navigation pouvant aller jusqu’à 10 pouces. Autre simplicité offerte : la réplication du smartphone sans fil. Il est aussi toujours possible de connecter le modèle avec l’application MyRenault pour paramétrer le GPS ou suivre l’état de son véhicule. Bref, nous avons repris les éléments qui fonctionnaient mais en les améliorant ou en les étoffant.

L’Automobile & L’Entreprise : Cette Clio repensée est-elle un modèle de conquête ou un outil de fidélisation ?

Ivan Segal : Clio, c’est un best-seller, la voiture la plus vendue en France depuis les années 1990. Ainsi, ce véhicule touche une clientèle extrêmement large. D’autant qu’il se situe sur un segment B très polyvalent qui répond à des besoins totalement différents de grands rouleurs ou de roulage urbain, c’est pour cela d’ailleurs que nous avons des motorisations diverses et variées. Nous sommes donc sur un modèle déjà extrêmement connu qui va à la fois parler aux automobilistes qui apprécient déjà Renault et Clio, mais aussi à de nouveaux conducteurs grâce à de nouvelles technologies et aux gains de consommation précédemment évoqués. De quoi approcher des flottes nouvelles ou des clients particuliers qui recherchent une réponse à leurs besoins qu’ils ne trouvent pas forcément chez nos concurrents.

« Nous rencontrons des complications sur la partie transport de véhicules »

L’Automobile & L’Entreprise : La Clio a déjà 30 ans d’existence : sera-t-elle encore là dans 30 ans ?

Ivan Segal : La Clio est iconique et je dirais que, tant qu’elle correspond à des attentes, elle n’a pas de raison de disparaître des radars. Bien sûr, elle devra s’adapter aux réglementations et aux exigences futures du marché européen puisque, d’ici à 2035, il faudra être électrique. Nous verrons donc bien comment ce modèle évoluera par rapport à tous ces enjeux. Néanmoins, Clio c’est un nom qui résonne très fort dans la mémoire collective et elle est vouée à rester dans les mémoires pour 30 ans encore !

L’Automobile & L’Entreprise : Va-t-elle remplacer la Twingo, qui elle a été reléguée au garage ?

Ivan Segal : Nous écrivons nos plans produits au fur et à mesure que les choses évoluent et le monde change énormément, surtout au niveau du secteur automobile…

L’Automobile & L’Entreprise : Comment le groupe Renault gère-t-il ses délais de livraison ?

Ivan Segal : De manière générale, nous ne sommes pas encore sortis de toutes les secousses sismiques et aléas liés au Covid, avec différents problèmes pouvant se situer en production. Par exemple, en ce moment, nous n’avons pas encore toute la capacité du moteur e-Tech full hybrid dont nous aurions besoin mais nous y travaillons. De même, nous rencontrons des complications sur la partie transport pour laquelle nous avons un ratio transport/chauffeur assez limité pour convoyer les voitures en concessions afin qu’elles soient livrées aux clients.

Ces deux phénomènes nous posent donc un certain nombre de difficultés pour pouvoir tenir nos délais. C’est donc un sujet lourd et qui demande du temps pour être traité mais nous tentons d’œuvrer main dans la main avec notre réseau qui nous aide à faire en sorte que nos clients soient satisfaits. Dans certains cas de retards, nous avons d’ailleurs un nombre de processus mis en place avec notre réseau, notamment l’apport d’un véhicule de remplacement pour ne pas laisser nos clients sans mobilité.

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