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Le SYTRAL, autorité organisatrice des mobilités des territoires lyonnais, a engagé le renouvellement des transports en commun de la région avec la mise en circulation de nouveaux véhicules 100 % BioGNV et électriques.
Avec 6 millions de voyages par an, près de 340 lignes assurées et 22 000 élèves transportés, les Cars du Rhône constituent un acteur primordial de la mobilité en terres lyonnaises. Le verdissement du réseau apparaît donc comme essentiel pour améliorer la qualité de l’air dans cette région. Faisant de « la transition énergétique le cœur de ses préoccupations », le SYTRAL – qui organise les transports urbains sur 263 communes du département – prévoit ainsi le déploiement de nouveaux véhicules à faibles émissions au sein de la flotte de 443 cars, minicars, VL des Cars du Rhône.
Décarboner le réseau et repenser le modèle
« D’ici à fin 2022, ce sont près de 90 véhicules BioGNV et électriques qui seront mis en service sur le réseau des Cars du Rhône et nous nous fixons comme objectif d’atteindre les 250 véhicules à horizon 2029 », annonce Bruno Bernard, président du SYTRAL. Dans le détail, ce sont donc 85 véhicules BioGNV et 3 électriques qui sont attendus pour fin 2022 et 243 véhicules BioGNV ainsi que 7 électriques en 2029. De même, dans le cadre de la feuille de route que le SYTRAL s’est fixée pour 2022, le réseau des Cars du Rhône connaîtra, à partir de septembre 2023, une réorganisation de son offre de service. Objectif : inciter le plus grand nombre de voyageurs au report modal.
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« À moyen terme il y aura de nouvelles liaisons dans les territoires qui ont récemment intégré le SYTRAL, et des renforts de l’offre de transport », promet donc Bruno Bernard. Une hiérarchisation des lignes sera alors mise en place pour proposer des lignes « express » mais aussi mieux mailler le territoire grâce à une desserte plus ciblée afin de répondre aux besoins spécifiques des usagers. Enfin, le SYTRAL souhaite également, à horizon fin 2023, « mettre en place un seul système de tarification et de billettique pour l’ensemble des réseaux, pour que le service soit le plus lisible et le plus fluide possible », affirme Bruno Bernard.