Le marché automobile algérien entre dans une nouvelle phase d'ouverture depuis plusieurs mois.
© DR
Décision attendue par de nombreux professionnels ! Les constructeurs et les concessionnaires automobiles ne doivent plus présenter les documents délivrés par l’Agence algérienne de promotion du commerce extérieur pour obtenir la domiciliation bancaire, passage obligé pour toute importation.
En Algérie, le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique vient de rendre une décision qui permet aux constructeurs et aux concessionnaires automobiles de ne plus avoir à présenter les documents de l’Algex (pour Agence algérienne de promotion du commerce extérieur), afin d’obtenir la domiciliation bancaire nécessaire à toutes les activités d’importation. Il faut aussi souligner que cette décision concerne le business des pièces, un marché important.
>> À LIRE AUSSI : Fiat va débuter sa production en Algérie
>> À LIRE AUSSI : Fiat va débuter sa production en Algérie
Une ouverture importante pour le marché automobile algérien
« Dans le cadre de la simplification des procédures administratives liées aux activités d’importation et de production des véhicules, il est porté à la connaissance des concessionnaires et des constructeurs de véhicules que les opérations d’importation de véhicules neufs, d’ensembles, de sous-ensembles, d’accessoires et de pièces entrant dans la construction de véhicules ne seront désormais plus soumises aux documents délivrés par l’Algex », est-il indiqué dans la note.
Grande satisfaction mais avec des réserves d’usage
Désormais, « seule une attestation de régulation délivrée par les services compétents de la Direction générale du développement industriel, sera nécessaire pour les opérations de domiciliation bancaire ». En outre, les demandes d’attestation de régulation doivent être déposées au niveau de la direction générale du développement industriel du ministère.
Inutile de dire que c’est une digue qui saute et que la nouvelle situation peut intéresser de nombreux groupes et professionnels de l’automobile. C’est même un soulagement pour certains importateurs qui avaient dû mettre leurs usines au ralenti, voire parfois à l’arrêt, faute des sésames administratifs. Même si la prudence reste de mise tant l’instabilité du pays et les revirements rythment la vie économique.
>> À LIRE AUSSI : L’Algérie compte rouvrir son marché automobile
>> À LIRE AUSSI : L’Algérie compte rouvrir son marché automobile