Le CNPA demande l'annualisation du contrôle technique réglementaire
À l’occasion de la publication par l’Organisme technique central (OTC) des statistiques du contrôle technique pour l’année passée, le CNPA prend position et souhaite demander aux pouvoirs publics de modifier la réglementation en vigueur.
Le rapport annuel de l’activité du contrôle technique 2016 rapporte que l’âge moyen du parc de véhicules particuliers (VP) contrôlé, qui était de 10,96 ans en 2012, est dorénavant de 11,68 ans. Parallèlement, le pourcentage des VP contrôlés ne présentant aucun défaut n’est plus que de 13,53 % contre 14,19 % en 2015. Aussi, à partir de la septième année, le taux de contre-visite des VP passe-t-il de 7 % à 12 % et culmine à plus de 25 % à partir de la dixième année.
Ce même rapport dresse un constat identique pour les véhicules utilitaires légers (VUL), dont l’âge moyen du parc contrôlé est de 12,12 ans contre 11,4 ans en 2012. Seuls 6,22 % des VUL contrôlés ne présentaient aucun défaut, contre 6,44 % en 2015. Enfin à partir de la quatrième année, les VUL ont un taux de contre-visite de 12,8 %, qui passe à 17,24 % à partir de la septième année et culmine à 26,23 % dès la dixième année.
Une annualisation requise au nom de la sécurité
Pour le CNPA, l’ensemble de ces données prouve qu’avec un contrôle technique réglementaire tous les deux ans, comme c’est le cas aujourd’hui, on accepte de laisser circuler une proportion importante de véhicules non conformes et dangereux, car non contrôlés vingt-trois mois durant.
Pour cette raison, l’organisation professionnelle qui a, par le passé, déjà dénoncé la dangerosité de cette législation, réitérera officiellement sa demande en ce sens auprès des pouvoirs publics.