Le contenu du contrôle technique deux-roues prend forme.
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Après de nombreux rebondissements, le contrôle technique des deux-roues motorisés sera bien mis en place par l’État. Quelques informations commencent à circuler sur sa périodicité et son contenu.
Le contrôle technique des deux-roues motorisés entrera bien en vigueur en France. Le ministre délégué en charge des Transports, Clément Beaune, a confirmé au micro du Grand Jury RTL, le 29 janvier, que ce contrôle n’entrerait pas en vigueur « avant l’été prochain de manière certaine ». Des discussions avec les partenaires sociaux seraient encore à mener pour définir son contenu selon le ministre. Cependant, selon des informations révélées par Le Parisien, sa périodicité serait déjà arrêtée. Le quotidien annonce un premier contrôle cinq ans après la première mise en circulation d’un deux-roues, et non quatre comme dans l’automobile. Enfin, cette opération se déroulerait tous les trois ans et non tous les deux ans, comme c’est le cas pour les voitures particulières. Des intervalles relativement logiques pour des véhicules qui roulent en moyenne 3 000 km par an, contrairement aux 12 000 km réalisés en moyenne chaque année par une voiture particulière. En revanche, ce contrôle concernerait également les cyclomoteurs de moins de 50 cm3, ce qui n’était pas le cas dans le projet originel. Cependant, ces bruits de couloirs restent à confirmer. Une étape que le ministère n’est pas pressé d’aborder, dans le contexte social déjà difficile de la réforme des retraites.
Bruit et émissions
Le contenu du contrôle technique reste également de l’ordre des rumeurs mais des éléments d’actualité comme le bruit et les émissions polluantes pourraient faire partie des vérifications. Le reste des opérations pourrait se limiter à des contrôles visuels, afin d’éviter aux contrôleurs de monter sur les véhicules, ce qui nécessiterait la possession d’un permis A2 ou A selon les modèles contrôlés. Cette contrainte figure parmi les points à mettre en place dans les centres agréés avant d’envisager une entrée en vigueur au niveau national. Les représentants des centres de contrôle technique auraient d’ailleurs été reçus par le ministre pour aborder ces questions.