Le développement de Toyota dans l’hydrogène passera par une nouvelle usine en Europe

Le développement de Toyota dans l’hydrogène passera par une nouvelle usine en Europe

Mitsumasa Yamagata, président de la Hydrogen Factory, nouvellement créée chez Toyota pour regrouper toutes les activités liées à l'hydrogène.

© KeitaSawa

Toyota vient de présenter sa feuille de route technologique jusqu’en 2030. Parallèlement aux véhicules électriques à batterie, le groupe mise sur l’hydrogène. Une nouvelle usine de piles à combustible devrait donc être construite en Europe.

Toyota vient de présenter sa feuille de route technologique à l’horizon 2030. Une stratégie qui passe par le véhicule électrique à batterie mais aussi par le développement de l’hydrogène. Cette dernière source d’énergie sera destinée aux véhicules mais aussi aux habitations et aux sites industriels. La firme mise sur deux formes distinctes d’exploitation de l’hydrogène. La première utilisera l’hydrogène liquide en tant que carburant destiné à des moteurs thermiques. Le constructeur veut commercialiser des véhicules alimentés à l’hydrogène et dotés de systèmes de post-traitement des gaz d’échappement, afin de proposer une solution propre. Ce système, en cours de test, devient l’une des solutions du groupe pour atteindre la neutralité carbone sur les véhicules légers. La deuxième solution recourant à l’hydrogène est la pile à combustible. Déjà commercialisée en petite série avec la Mirai, cette technologie devrait progresser dans les années à venir. Toyota compte notamment sur plusieurs partenariats avec d’autres constructeurs pour abaisser les coûts de la prochaine génération de pile. La firme annonce une baisse de 37 % à l’horizon 2030 pour 100 000 unités produites et une réduction de 50 % si le nombre atteint les 200 000, grâce notamment aux partenariats avec d’autres constructeurs.

Bâtir une société de l’hydrogène

Toyota s’implique dans la chaîne logistique d’approvisionnement de l’hydrogène à travers plusieurs partenariats. Le constructeur se lance également dans la production d’hydrogène, avec deux projets en cours de tests. L’objectif consiste à faire de l’hydrogène issu de l’électrolyse ou du biogaz une source d’énergie pour la société. Le projet de ville Woven City se base d’ailleurs sur cette énergie. La prochaine génération de pile à combustible devrait être lancée en 2026, avec plusieurs améliorations à la clé. Au-delà de cette pile, Toyota travaille sur des réservoirs de différentes dimensions, capables de s’adapter à des véhicules de plus ou moins grandes dimensions. Pour abaisser les coûts de cette technologie et le prix de l’hydrogène, Toyota veut concevoir des solutions et les produire à proximité des clients finaux. Dans ce cadre, le groupe souhaite « très rapidement » établir une usine de fabrication de piles à combustible en Europe, pour compléter le centre de recherche déjà présent par l’intermédiaire de Toyota Motor Europe (TME). La firme ne donne aucune précision sur la localisation de ce futur site mais il pourrait se situer à proximité des implantations déjà existantes du constructeur.

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